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Channel: l'armoire essentielle
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Sur ma wish-list : Les cols roulés de Gwyneth Paltrow dans "Pile ou face"

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Comme dirait Diane Keaton dans "Tout peut arriver" (autre ode au col roulé, version estivale) : "I'm a turtleneck kinda gal", je suis  une fille à col roulé. J'ai créé un dossier "col roulé" sur mon Pinterest, je suis en quête perpétuelle du bon modèle, de la bonne couleur (gris ? navy ? noir ?), je me fais des listes mentales des cols roulés idéaux. Et en la matière, un film fait pour moi référence : "Pile ou face". Ce film, c'est la quintessence du col roulé, le col roulé incarné, l'hymne au col roulé qui fera date. En fait, ce film est lui-même un col roulé : on a envie de s'y lover, on a envie d'y vivre, de se retrouver télétransporté dans ce Londres de 1998 et cette atmosphère charmante de rom-com qui réconforte comme un bon thé chaud et un muffin un jour de neige. Chaussette, boyish, minimal, oversize, gris, noir, cacao : toute une garde-robe de cols roulés parfaits défile, portés par cette Gwyneth Paltrow dont j'ai la nostalgie. La Gwyneth pré-Goop, fin-des-90s, copine-de-Winona-Ryder, égérie-de-Calvin-Klein, tellement-cool-en-col-roulé. La Gwyneth qui me fait me dire que tant que les températures n'auront pas remonté à Paris, je ne quitterai pas mon col roulé. 

As Diane Keaton says in "Something's Gotta Give" (another great turtleneck movie): "I'm a turtleneck kinda gal." I love them, I created a Pinterest board about them, give me a turtleneck and I'm a happy woman. And in terms of turtlenecks, nothing comes close to Gwyneth Paltrow's collection in "Sliding Doors". Fitted, loose, boyish, classy- her turtlenecks in that movie are like a dictionary of pared-down elegance and a big "ha ha" in the face of anyone who ever doubted the power of turtlenecks. See, that's why I miss 90s Gwyneth (you know the Gwyneth that was friends with Winona and wore Calvin Klein and did not yet care about personal trainers and microbiotic diets): she just made a turtleneck look so damn good.  

J.A.C




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Moi, vue par mon illustratrice favorite et accessoirement amie Soledad Bravi pour un concours que nous organisons demain sur le Blog des Paresseuses. En t-shirt rayé, culotte noire et ballerines (je précise que dans la réalité, je n'oublie jamais d'enfiler mon pantalon), je suis au comble du chic, non ?

Me, as drawn by French illustrator Soledad Bravi. Aren't I so chic with merely just a striped t-shirt on (which is not exactly reality) ?

L.G.

Hip to be square

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 Debbie Harry...
ou Penelope Tree ?


L'autre jour, Laure se plaignait de n'être pas en réalité aussi rock qu'elle aimerait. Et, franchement, qui n'a pas vécu ça : on rêverait d'enfiler un vieux jean pourri et une veste en denim trop petite et, bam, se retrouver aussi cool que Debbie Harry période "Atomic". Moi, je me suis fait une raison depuis un moment. Je ne serai jamais Debbie Harry. Parce qu'au fond, je suis une fille à col roulé, qui rêve d'un duffle-coat Gloverall, voire si possible de porter un col roulé ET un duffle-coat Gloverall comme dans cette série réalisée par Bruce Weber pour Vogue Paris il y a quelques années, mettant en scène la top-model Penelope Tree dans une garde-robe bourgeoise de cols roulés, trench-coats et manteaux classiques. Et si c'était d'accepter pleinement la BCBG en soi qui était vraiment, vraiment rock ?

The other day, Laure complained about not being as rock'n'roll as she'd like. And she's right, we've all been there, wishing we could rock too tight denim like Debbie Harry. But the sad truth is, most of us can't. As for me, I've made my peace quite a long time ago with the fact that I'm decidedly uncool, that I'm a turtleneck kinda gal and that my big dream right now would be to get one of those very trad Gloverall toggle-coats and actually wear them WITH a turtleneck, just like Penelope Tree in that wonderful Vogue Paris editorial from a few years back, where all she wore was turtlenecks, and trench-coats and classic coats. And don't you think that Penelope did make it all look very rock'n'roll?

J.A.C.

La citation du lundi

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Hubert de Givenchy & Audrey Hepburn
Image via Awesome People Hanging Out Together

"Tout ce dont une femme a besoin pour être chic, 
c'est un imperméable, 
deux tailleurs, 
un pantalon 
et un pull en cachemire."

Hubert de Givenchy


Fashion crisis (IV)

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Après Laure, la minimaliste, rock & folk qui se sent parfois trop "nice girl" et pas assez rock chick, voici aujourd’hui Laure, la minimaliste sans cesse guettée par son backlash perfide : le no-look. Parce qu’à force de me dire qu’au fond, il n’y a rien de plus parfait qu’un jean, un t-shirt et des ballerines, je me retrouve parfois avec une silhouette incolore, inodore (ok, tant mieux) et sans saveur (plus ennuyeux). Car il en faut des efforts pour donner du staïle à une panoplie minimale : que le jean ait une coupe suffisamment affûtée (hyper moulant, ou hyper large, ou hyper court, ou hyper long, que sais-je), que le t-shirt ait du caractère (qu’il blouse, qu’il fronce, qu’il soit en cachemire, qu’il ait un col parfait), que les ballerines ressemblent à des classiques plutôt qu’à des basiques. Cela demande de la réflexion à l’achat et de la réflexion le matin, en s’habillant. Superficielle que je suis, j’en suis déjà à ma quatrième fashion crisis sur ce blog. Me sentir moi (= ni en mode BCBG, ni en mode no-look) s’apparente parfois à un job à plein temps, quand j’aimerais tellement que tout soit simple... 

I’m a minimalist at heart, but there’s a backlash to that: the no-look look. Yes, a pair of jeans, a t-shirt and ballerinas is the perfect go-to wardrobe, but sometimes it just makes you... dull. All those elements need to have an extra dose of style to keep you away from this no-look look. And that needs a little bit of storm-braining when in store and in the morning in front of your wardrobe. This is my fourth fashion crisis. Being comfortable in clothes that perfectly reflect me sometimes feel like a full-time job...

L.G.

Au carré

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Charlotte Rampling, fidèle au carré depuis plusieurs décennies.

Dans ma prochaine vie, j'aimerais revenir sous les traits de quelqu'un pouvant assumer une coupe de cheveux dingue. Une maxichevelure péroxydée, par exemple. Ou une coupe ultracourte à la Jean Seberg. Dans ma vie actuelle, néanmoins, j'ai dû me résoudre à l'évidence : tout ce qui est de l'ordre du capillairement créatif a l'air tout simplement désastreux sur ma personne. Et j'ai tout essayé : les maxi longueurs, l'ultracourt décoloré ou la frange sévère. Tout autant de catastrophes. A mon grand désespoir, ce qui semble m'aller le mieux sont les déclinaisons plus ou moins courtes, plus ou moins floues, du carré classique, bêtement simple. Adieu, donc, à la révolution capillaire, et hello au travail à faire sur soi pour accepter que, à l'image de mon vestiaire qui ne se sent jamais mieux que quand il est empli de grands classiques, mes cheveux n'aiment rien tant que le basique. Alors chaque saison, je combats la routine en jouant sur les longueurs de mon carré (court et garçonne en 2012, plus long et moins structuré en ce début d'année 2013) et j'essaye de ne pas écouter la voix intérieure qui me dit que la coupe punk de Rooney Mara dans "The Girl With The Dragon Tattoo" irait tellement bien avec mon trench et mes cols roulés...

In my next life, I'd love to come back as someone who looks great with as statement haircut- say, super long  and bleached hair, or a short-short-short Jean Seberg chop. In this life, however, anything too extreme turns out looking plain crazy - if not ugly - on me. And I've tried it all. The super long hair. The bleached pixie cut. The severe bangs. None of it a success. To my dismay, what looks best on me is any variation of the very classic, plain bob. Not a revolution of a haircut- but this is what works for me. So, like with the great wardrobe basics (the white tee and shirt, the classic 5 pockets jeans), I try not to mess with it too much, playing only on the bob's length (shoulder length one season, closer to a flapper bob the next), and trying to dispel any fantasy that I would look amazing with Rooney Mara's asymetric punky hairdo in "The Girl With The Dragon Tattoo".

J.A.C.

Winona (& nous)

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Winona...

...aujourd'hui.

Jeanne-Aurore et moi sommes toutes les deux fans de Winona Ryder dans sa grande période des nineties (au fait Jeanne-Aurore, j’attends toujours ton post en hommage à ses looks de l’époque). J’ai gardé un livre publié aux Etats-Unis juste avant le fait-divers qui lui a coûté sa carrière : c’était une star, une vraie ! A ce moment-là, on aurait nettement misé plus sur elle que sur Angelina Jolie, elle semblait encore plus prometteuse que sa copine Gwyneth. Et elle était partout dans la presse (comme ici en haut, dans le magazine People). Je me souviens que Jeanne-Aurore et moi, on adorait sa coupe courte, évidemment, ses petites robes noires, son look minimaliste, chic, mais pas dadame, avec souvent une dose rock ou vintage.

Aujourd’hui, elle a gardé le même style sur les tapis rouges, bel exemple de constance. Mais dès que je la vois en photo, je sens une tristesse qui se dégage, un mal-être, une gêne, quelque chose d’assez profond, et de très difficile à regarder pour moi. Il y a toujours les traits parfaits, l’air juvénile, la peau veloutée, les petites robes noires, l’exigence minimaliste. Mais il manque cette chose aussi essentielle que le bon jean ou le bon t-shirt : l’assurance. La pauvre a toujours l’air complètement embarrassée d’être là... Leçon retenue : j’ajoute la confiance en soi (il y a des jours où moi aussi, je suis un peu Winona) sur ma wish-list.

Jeanne-Aurore and I are both great fans of Winona Ryder in her glorious days (the nineties). I’ve kept a book published just before the shoplifting crazy nightmare : she was such a huge star at the time! Much more promising than Angelina Jolie, or than her friend Gwyneth. I remember how Jeanne-Aurore and I used to admire her pixie cut, of course, her LBDs, her sleek, minimalist look, often with a slight dose of rock or vintage. She still wears the same style on red carpets today, which is a nice case of consistency. But there’s something definitely hard for me to watch on her pictures nowadays: this embarrassment, this... awkwardness. She still has the perfect features, the dresses, the minimalism, everything except the most important thing, as essential as the perfect blue-jeans: confidence. Something I too should add to my wish-list, some days.

L.G.


Sur ma wish-list : le maillot de bain idéal

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Patti Hansen photographié pour Vogue par Arthur Elgort (1976)

Si je suis devenue allergique au shopping (un contre-coup de ma guérison d'ex accro aux achat impulsifs), j'ai une plus grande allergie encore : l'achat de dessous et maillots de bain. Je ne trouve jamais ce que je cherche. Je redoute les avis des vendeuses. Je ne comprends jamais pourquoi il faut autant de fanfreluches et détails inutiles sur ces articles dont je rêve avant tout qu'ils soient confortables, pratiques (rien de pire qu'un maillot ou soutien-gorge devant être réajusté toutes les cinq minutes) et épurés. Bien sûr le temps ici à Paris est encore trop glacial pour penser à se laisser aller au bord d'une piscine, mais je pense déjà à la torture que sera de trouver mon prochain maillot de l'été (ou surtout de ne pas le trouver). 

As much as I hate shopping, there are a few categories of items I hate shopping for even more than the rest: underwear and bathing suits. I never find what I'm looking for. I always doubt the advice given by the sales people. I never understand why there has to be so many frills and bells and whistles on those items of clothing that I long above all to be comfortable, practical (what is worse than having to readjust   a malfunctioning bathing suit or bra every five minutes?) and streamlined. Right now the weather is far from summery here in Paris, but I'm already thinking of the near future when I'll have to go looking for a new bathing suit and endure the torture of not finding my Holy Grail. 

J.A.C.


La citation du lundi

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"Ma philosophie est d'avoir une poignée de pièces confortables qui vont pour le jour comme pour le soir, pratiques pour voyager et faciles à mettre dans la valise. 
Quand les pièces sont les bonnes, on a besoin de moins. 
On économise du temps pour décider quoi porter, et on économise de l'argent et de la place dans l'armoire."

Donna Karan

Lucky girls

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C’est un livre que j’ai lu d’une traite, quand bien même j’étais submergée de boulot à ce moment-là : "I Want to Be Her" d’Andrea Linett. Première raison, parce que c’était un cadeau de Jeanne-Aurore, la personne la plus délicate que je connaisse. Deuxième raison, parce que c’est une véritable épopée mode, écrite par la cofondatrice du magazine "Lucky" (et co-auteur du "Lucky Shopping Manual" et du "Lucky Guide to Mastering Any Style", qui ont longtemps été les piliers de ma bibliothèque fashion). 

Epaulée par les délicieuses illustrations d’Anne Johnston Albert, l’auteur y égraine toutes ces filles connues ou inconnues qui l’ont inspirée dans ce qui est, pour beaucoup d’entre nous, la grande affaire de notre vie (enfin, l’une des) : la quête du style ! Elle y mêle des souvenirs intimes très touchants et une peinture immédiatement dépaysante des époques : les seventies de son enfance, au milieu de garçons et de filles très contents d’enfiler ce que leur préparait leur maman, les eighties de son adolescence, celles des chemisiers victoriens portés avec sarouel et sweat-shirt, les nineties, durant lesquelles elle a enfin trouvé son allure, créative, en dépit du minimalisme ambiant...

Difficile en lisant ça de ne pas se demander à son tour ce qui a inspiré son propre style, quels ont été ses grands moments mode, ces autres moins glorieux qui font rougir un peu. Difficile de ne pas sentir un désir de mode qui bouillonne, l’envie de plonger dans son armoire, de jouer avec, d’en tirer des associations nouvelles. Ou d’essayer de résumer son style en quelques vêtements-clé, comme sur certaines pages (celle ci-dessous est ma préférée)...


PS : j’ai plus de mal avec le site I Want to Be Her de la même Andrea Linett, dont les photos cliniques ne me semblent pas rendre justice à ces filles. Et ne suscitent pas vraiment l’envie d’être elles ! 

I’ve just read "I Want to Be Her", written by Andrea Linett (cofounder of “Lucky” magazine and coauthor of those longtime companions of mine, "The Lucky Shopping Manual" and "The Lucky Guide to Mastering Any Style"). With the help of the wonderful illustrator Anne Johnston Albert, Linett pays tribute to all those girls, known or unknown, who inspired her through her lifelong quest for personal style. She recalls intimate (and touching) memories while painting a very living picture of the lasts of the great decades: the seventies (her childhood, surrounded by very boring kids style-wise), the eighties (crazy creativity), the nineties (how to stand against the ubiquitous minimalism while still taking a chic turn?) Very thrilling, very inspiring, a book that makes you think twice about your own style, influences and references, and gives you an immediate urge to rush into your wardrobe to create a new you!

L.G.




Basique + bijou

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Madonna : maille oversize + strass

J'en ai déjà parlé, j'ai du mal à porter des bijoux. Mais depuis que j'ai reçu pour Noël une paire de puces d'oreille, que je ne quitte plus et qui font des merveilles pour illuminer un humeur ou un pull gris, je suis de plus en plus sensible à la manière dont un simple bijou peut transformer un t-shirt ou une chemise absolument basiques.

I used to have a hard time wearing jewelry. But since I got a lovely pair of ear studs for Christmas and discovered how great they are to uplift my mood or a simple, grey sweater, I'm getting more and more sensitive to the manner in which a simple, well chosen piece of jewelry can transform the simplest tee or shirt into something else.

J.A.C.


Sofia Coppola : chemise d'homme + diamant sur une simple chaîne.
Liz Taylor : t-shirt blanc + assortiment de bijoux ethniques.
Grace Kelly : maille + manchette métal.

Publicité pour le créateur Izaac Mizrahi : chemise blanche + caban + perles.

La créatrice de bijoux et égérie warholienne Tina Chow : t-shirt blanc + accumulation de bijoux ethniques.

C'était il y a quinze ans...

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Il y a quinze ans... on se posait déjà les mêmes questions ! J'aime bien comme les choix de cet article paru dans "Elle" en 1997 semblent toujours d'actu, preuve (s'il fallait en douter) que le classicisme dure vraiment !

L.G.

Le tailleur... ou pas

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J'ai une grand-mère très chic et minimaliste, dont la mini garde-robe se compose exclusivement de quelques très beaux tailleurs pantalons, chemises en soie ultra-souples et pulls de cachemire. Et puis c'est tout. Elle porte ses tailleurs en ensembles coordonnées, ou dépareille le pantalon avec l'un de ses pulls, pour une allure plus casual. J'ai toujours rêvé qu'un jour je serais comme elle, avec ma propre garde-robe de quelques beaux tailleurs à associer entre eux (auxquels j'ajouterais quelques jeans et chinos, parce que bon, hein) et qui me permettraient de n'avoir plus jamais "rien" à me mettre. Sauf que. A ce jour, mon placard ne recèle pas un seul tailleur pantalon. Nada. Pire, je me rends compte que le tailleur m'intimide un peu. Il est tellement... adulte. Tellement... responsable. Suis-je à la hauteur ? En même temps, depuis que j'ai vu ces deux looks de la collection Pre-Fall de The Row (ce n'est pas vraiment le débat du jour, mais entre nous soit dit je suis de plus en plus larguée par toutes ces pré/post collections qui m'embrouillent plus qu'autre chose), je repense au tailleur. En voyant la coupe de celui-ci, souple, soft, et comment le pantalon s'associe parfaitement avec un col roulé un peu oversize (mon talon d'Achille), je me dis que je pourrais presque m'y mettre.

I have a very chic, minimalistic grandma, whose small, elegant wardrobe is centered around a few timeless pantsuits, soft silk shirts and cashmere sweaters. This is all she ever wears, pairing the pants either with a jacket, for a matching ensemble, or with a sweater for a more casual look. I always fantasized I'd be one day like her, with a tight closet of a few suits to mix and match (with a few chinos and jeans thrown in for good measure) and never bother again about having "nothing" to wear. But, truth be told, as we speak, I don't own one single suit. And, if I'm to be absolutely honest, I think deep down I find the suit a bit daunting. So grown-up! So responsible! But then, seeing this relaxed, slightly slouchy grey pantsuit from The Row's Pre-Fall collection, and seeing the pants paired with a big oversized turtleneck (my Achille's heel), I thought maybe I ought to reconsider the suit again.

J.A.C.

La citation du lundi

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Faut-il mieux avoir trop ou trop peu dans sa garde-robe ?

"Trop peu, car on peut toujours ajouter."

Diane Von Furstenberg

10 easy pieces

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Un article du "Vogue US" de 2007, consacré aux "capsule wardrobes".



Dans un article récent pour le Huffington Post, la blogueuse Francine Jay, créatrice du blog Miss Minimalist, une référence du mouvement minimaliste outre-Atlantique, explique sa décision de réduire sa garde-robe à une "capsule wardrobe" de 10 pièces: "J'avais trop de vêtements que je ne portais pas, et pas assez de place pour les ranger. Je voulais une garde-robe simple, élégante, fonctionnelle, et je voulais pouvoir sortir mes vêtements, et les ranger, sans avoir à faire de gymnastique." Même si 10 pièces me semble vraiment peu, sauf si l'on est en partance pour un tour du monde à sac à dos, et que le choix de vêtements de Francine Jay ne me parle pas trop (trop basique, même pour moi), son article soulève des questions intéressantes. Pourquoi nous laissons-nous envahir par nos vêtements au point de ne plus les voir ? Pourquoi acheter chaque saison de nouvelles choses, avant même d'avoir pris le temps de savourer ce que l'on possède déjà ? A la fin de son article, Francine Jay suggère de sélectionner 10 vêtements de sa garde-robe et tenter de ne porter que ça pendant une semaine. Why not ?

In a recent article for The Huffington Post, blogger Francine Jay of Miss Minimalist, explains her decision to cull down her whole wardrobe down to 10 items. She writes: "I had too many clothes that I didn't wear, and too little space in which to keep them. I wanted a wardrobe that was simple, elegant and functional -- and I wanted to be able to retrieve the pieces, and put them away, without any pushing, pulling or wrestling." Even though 10 items feels too little and that I don't relate to the items she has selected, Jay's approach raises interesting points. Why do we let our closets get full to the point where we cannot even see what's in them anymore? Why do we get the urge to be new stuff every new season instead of cherishing what we already have? At the end of her article, Jay advises to try and select 10 items in our closet and try and only wear that for a week. Even if we don't aspire to become hardcore minimalists, it's one small exercise worth a try.

J.A.C. 

L’icône : Victoria Beckham

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Se réinventer à ce point et passer de la pop star cheap / femme de footballeur à la créatrice de vêtements rigoureux, épurés et désirables : franchement, j’admire. Et j’admire aussi cette collection (qui semble totalement infinie) de "little black dresses", toutes très "body conscious", mais dans lesquelles Victoria, mains dans les poches ou bébé sous le bras, a toujours une allure parfaitement "effortless", même perchée sur des talons de douze. 


From cheap pop star / footballer’s wife to unanimously acclaimed designer of minimalist, modernist and o so desirable clothes: I can only admire the way Victoria Beckham has reinvented herself over the years. I also envy this infinite collection of little back dresses, all very body conscious, but in which she always seems so at ease, the epitome of effortlessly chic. 


L.G.







Le classique : le caban

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Cela fait des décennies que je suis obsédée par le caban, marquée à tout jamais par le modèle classique, porté col relevé et lunettes aviateur crânement posées sur le nez, par Robert Redford dans "Les 3 jours du Condor". Mais, voilà, je n'ai jamais réussi à trouver le modèle parfait, celui qui serait classique mais pas trop, aurait le bon poids de laine mais un toucher doux, possèderait un col avec suffisamment de tenue pour tenir bien droit contre le cou, mais pas au point de gratter. Et puis, la couleur ! N'en déplaise à ses origines navales, le caban n'a pas obligatoirement à se décliner en marine (même s'il est très beau aussi comme ça). Qu'on se souvienne seulement du fantastique caban camel de Carolyn Bessette Kennedy. Bref, dans mon armoire, toujours pas de caban (même si j'ai trouvé cette année un manteau-presque-caban kaki dont le col se relève de manière quasi-idéale), et donc autant d'espace laissé au fantasme du modèle idéal - qui peut-être n'existe pas.

For decades now, I've been obsessed with the peacoat. I guess Robert Redford and the classic model he wore in "3 Days Of The Condor", with the collar turned-up and a fantastic pair of aviator sunglasses is to blame. Yet, I've never been able to find the perfect model to fill all of my requirements: classic but contemporary, protective material but soft to the touch, collar stiff enough to stand up and protect the neck but not so stiff that if chafes the skin, etc. And then, there's the color. A classic peacoat ought to be navy, a nod to its naval origins. But then, remember how great Carolyn Bessette Kennedy looked in her tan peacoat and faded jeans... 

J.A.C.



Le classique : le caban... Part II !

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Ah, moi, j’ai trouvé le caban idéal ! (En réponse à Jeanne-Aurore, hier.) C’était en 2006, chez A.P.C. Ce que j’adore, c’est ce grand col montant qui lui ajoute un supplément d’élégance... Je le retrouve chaque hiver avec le même plaisir. 

In response to Janoror... I have found my perfect peacoat! It was in 2006, and it’s an A.P.C. I love its high collar, up to the chin, that I find so elegant... It’s always been the same pleasure to wear it every winter ever since. 

L.G.

La citation du lundi

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"Les designers vers lesquels j'ai gravité fabriquaient toujours 
des vêtements simples que vous portez, vous 
- et pas des vêtements qui vous portent."
Lauren Bacall 

Aussi simple que ça...

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Images via The Fashion Spot

C'est compliqué de faire simple, non ? On se dit souvent que les grands classiques sont barbants, que les basiques ont besoin d'être pimentés par ci ou ça, que simple rime avec simpliste. Un coup d'oeil aux blogs de street style, et c'est la crise identitaire : on se demande soudain si, pour avoir vraiment du style, on ne devrait pas se transformer en Ziggy Stardust (ce qui allait tellement bien à David Bowie mais, avouons-le, il rendrait élégant un bidon d'essence) ?

L'autre jour, une amie me racontait s'être réveillée le matin avec ce classique sentiment de n'avoir "rien à se mettre", et puis elle s'est forcée à se rappeler qu'elle est toujours en train de chanter les louanges du combiné chemise blanche + jean. Elle a donc pris sur elle, s'est imposé d'arrêter de tout compliquer, a enfilé les premiers jeans et chemise blanche qu'elle a trouvé dans son placard et s'est instantanément rendu compte qu'elle n'avait pas vraiment "rien" à se mettre - juste qu'elle avait du mal à admettre qu'une chouette tenue puisse être aussi simple que ça. La simplicité nous dénude et nous déstabilise. Un vêtement vraiment intemporel, un vrai basique, n'a besoin de rien d'autre que de lui-même. Son pouvoir est ailleurs, dans sa capacité à nous habiller sans nous étouffer, nous révéler plutôt que nous grimer. Un pouvoir qui m'est revenu à l'esprit en tombant sur ces clichés d'une série mode du Vogue Italia, "Basic Story", datée de 1992 (images Steven Meisel, stylisme Brana Wolf), et qui n'a pas pris une ride.

We love to complicate things, don't we? We love to think that classics are boring, that basics cannot stand on their own, that simple is simplistic. We look at street style blogs and the elaborate outfits they display and maybe think we ought to dress like Ziggy Stardust (which looked great on David Bowie,  mind you, but then what doesn't?). The other day, a friend told me how she had woken up that morning thinking she had "nothing to wear" and then had remind herself that she's always talking about the beauty of a white shirt and jeans", so she forced her to just do that,  stop over-thinking, put on a white shirt, and jeans and then, all of a sudden, she didn't feel she had nothing to wear, she simply felt she had a great outfit. Great is great, no matter what. Timeless clothes don't need bells and whistles: their power lies elsewhere, in their ability to dress you without overpowering you, to reveal who you are rather than suppress it. I was reminded of just that when I stumbled upon this great May 1992 Vogue Italia editorial, called "Basic Story", shot by Steven Meisel and styled by Brana Wolf, and which hasn't aged a bit.

J.A.C.
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