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Channel: l'armoire essentielle
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3 petits films (et les jolies tenues qui vont avec)

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Je ne vois pas de très bons films dans ma nouvelle vie à Los Angeles, ville dans laquelle les écrans sont nettement plus monopolisés par des superproductions de plus en plus indigentes et des films indés qui finissent par tous se ressembler que par les vrais films d’auteur de France, d’Europe, d’Asie ou du Moyen-Orient auxquels j’étais habituée à Paris. Mais j’apprends à faire contre mauvaise fortune bon cœur, et à apprécier du mieux que je peux ce que je j’y trouve. C’est comme ça que j’ai pu apprécier…




La coupe courte edgy de Jessica Chastain (belle à tomber) dans le drame The Disappearance of Eleanor Rigby et ses looks de New York girl estivaux et très pointus (combishort, bermuda, robe-chemise).




Le rétro sixties (chouette, l’œil de biche) d’Olivia Wilde dans la rom’ com’ The Longest Week, marquée par des influences de Whit Stillman, de Wes Anderson et de la french Nouvelle Vague.  





La myriade de silhouettes boyish et de petites robettes d’été de Keira Knightley dans Begin Again (sorti en France sous le titre très créatif de New York Melody), un pur fashion movie.


L.G.

Court

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Ca y est, j’ai tout coupé ! J'y pensais depuis des mois, et après une séance de Sils Maria passée à être hypnotisée par la petite tête de Juliette Binoche, j'ai senti qu'il était temps de passer à l'acte. Avec cette coupe, le quotidien semble plus léger et facile (en particulier dans la salle de bain). Tout semble gagner en netteté, y compris mon armoire que j’ai soudain envie de voir plus sophistiquée…

I did it! I chopped it all of. And boy does everyday life feels lighter. Washing and caring for my hair is  now a matter of minutes. And everything, incidentally, seems clearer, including my wardrobe that I suddenly want to steer in a more sophisticated direction...

J.A.C.

Essentiels : Soins

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Et voilà ma nouvelle routine soin, matin & soir : 1. lotion micellaire (Avène), 2. eau thermale (n'importe laquelle, celle de La Roche Posay me va bien), 3. crème pour peaux intolérantes (Avène). C’est approuvé par ma dermato, qu’après deux ans à vivre avec une peau ultra-réactive, j’ai enfin eu l’idée de consulter (c’est tellement simple qu’évidemment je n’y avais pas pensé avant). Son verdict, après récit de mes essais millefeuille et autres produits « miracles » : « On ARRÊTE tout. Avec votre peau il faut faire BA-SI-QUE. Less is more, vous connaissez ? » Très drôle de me voir ainsi rappelée à l’essentiel. Le plus marrant de l’affaire étant qu’après un mois de ce régime, ma peau ne s’est jamais aussi bien portée, alors que je crois n’avoir jamais appliqué une routine aussi simple et accessible…

After a trip to my derm, who was amused if not horrified by my two years of trying to battle my supersensitive skin condition with myriads of miracle products and routines, this is what she ordered (day & night): gentle cleansing with micellar lotion (Avène), a mist of thermal water and some super basic cream (the hypersensitive one from Avène). I've been forbidden to go back to my crazy ways and so far, so good, this super simple approach seems to work wonders.

J.A.C.


La citation du lundi

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Source : The Guardian

"La chemise blanche, c'est un peu mon uniforme, parce qu'elle est tellement passe-partout. J'ai des amis qui me demandent comment je peux bien travailler dans la mode alors que je porte la même chose depuis 25 ans. J'essaie de leur expliquer le concept des petits détails qui font la différence." 

"A white shirt is kind of my uniform, because it always feels right. I have friends who ask how it can be possible that I work in fashion, when I’ve worn the same thing for 25 years. I try to explain about nuances."

Rebekka Bay, ex-COS et désormais creative director chez Gap

Inspiration : Rachel Green

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Ces dernières semaines, j'ai frénétiquement entrepris de revoir toutes les saisons de Friends, en prétextant que son vingtième anniversaire rendait indispensable mon visionnage intensif. Avec mes cheveux courts m'est venue une envie d'armoire ultra-sobre et nineties - ce qui n'est pas non plus une révolution, nous sommes bien d'accord -, et me voilà désormais obsédée par la garde-robe de Rachel Green/Jennifer Aniston. (Au passage, j'ai toujours eu  un faible pour Jennifer Aniston, son côté "petite robe noire et shorts en jean", ça fait des années qu'elle s'en tient au même style, et je trouve ça très sympathique). Dans les premières saisons, elle est divinement basique : des t-shirts blancs Gap, des 501, avec à l'occasion un petit pull noir col V ou col roulé. Parfait et discret, très "born in the USA". Et puis au fil des saisons, l'allure de Rachel se sophistique, avec l'arrivée de chemises, pantalons et robes aux accents classiques, mais somme toute, tout ça reste décontracté, les chemises sont portées retroussées aux  manches, le tailleur-pantalon est porté avec un t-shirt et non un chemisier crispé, et puis le denim et toujours là, tout le temps. Bref, le résumé de mon armoire idéale pour cet hiver.

For the past few weeks I've been obsessively rewatching every season of Friends. With my new short hair came a craving for a super streamlined 90s inspired wardrobe and all I can think of is how inspiring RachelGreen/Jennifer Aniston's wardrobe is. In the first few seasons, it starts quite casual, mainly The Gap white tees and 501 Levis- with the occasional perfectly simple black V neck or turtleneck thrown in. No fuss no muss all-American perfection. As the season passes, the wardrobe gets a bit more refined, with crisp button-downs, classic pants and shift dresses added to the mix, but there's always an element of casualness that remains, the sleeves of the shirt rolled up, a pantsuit worn with a soft white tee instead of a stiff shirt, denim worn at every occasion. Absolutely how I want to dress this fall/winter.

J.A.C.


Essentiels : tweed + denim

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Cela faisait des années que je rêvais d'un manteau en tweed qui ne soit ni trop rigide, ni trop masculin, ni trop "gentleman farmer". Alors quand je suis tombée sur ce modèle en Harris Tweed à la coupe légèrement arrondie, avec son col qui peut se relever joliment, je n'ai pas  hésité (... après trois essayages en boutique et un mois de réflexion !). Et il va parfaitement compléter un autre essentiel de l'automne, mon jean brut.

My dream of the perfect, not too stiff, Harris tweed coat has come to life. It will be my go-to outerwear to wear with my raw denim this fall.

J.A.C.

Ma pensée du lundi...

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Au quotidien, on a finalement besoin de transporter très peu avec soi. J'aime bien la solution de ma belle-soeur Delphine : un porte-cartes détourné en portefeuille, ne contenant que le minimum (carte de paiement, passe de transport, quelques billets...) et facile à glisser dans une poche de jean.

Liking my my sister-in-law Delphine's super light wallet, actually a card carrier which holds only the minimum (paying card, metro pass, bills) and fits easily into a jeans pocket.

J.A.C.


Ma pensée du lundi...

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... C'est que ces petites phrases péremptoires sur le style m'amusent toujours beaucoup. Il y en a plein sur le Twitter de la marque J. Crew, nommé (en toute modestie) J. Crew Truths !

L.G.

La vie en court

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Il y a un mois, je suis passée au court. Et du coup, c'est un peu comme si j'étais aussi passée à une nouvelle vie. Il faut dire que :

Court = la fin de l’anonymat capillaire Avec une coupe courte, c’est comme si le monde prenait  conscience que vous aviez des cheveux. De ma mère à ma concierge en passant par mon opticien, on n’arrête pas de me parler de mon court (en général pour pour me dire que j’ai bien fait). Mais sans mèches derrière lesquelles se cacher, il faut aussi apprendre à faire avec ceux qui regrettent votre ancienne coupe. Comme... mon mari.

Court = cool Lorsqu’on passe enfin au court – et qu’on y passe pour les bonnes raisons, parce que ça vient des tripes, d’un désir profond – il se passe un truc assez puissant. On se sent très, très, très cool. Cool limite Catwoman et superpouvoirs. C’est peut-être l’adrénaline d’avoir surmonté sa peur des ciseaux. C’est peut-être la sensation d’avoir dit merde aux clichés sur les cheveux courts, qui seraient, au choix, trop masculins, trop durs à porter, trop compliqués à laisser repousser en cas de regrets, etc. C’est peut-être votre fils qui vous surnomme « Jolie Maman » depuis que vous avez tout coupé. Bref, soudain, vous n’en avez plus rien à cirer de l’opinion des autres (sauf peut-être de votre fils... 3615 Dolto j’écoute ?), sur vos cheveux, sur vous, sur ce que vous devriez faire ou ne pas faire. Soudain vous êtes libre, vous êtes de la confrérie des filles cool à cheveux courts (Robin Wright, Jean Seberg, la Gwyneth 90s à cols roulés) et vous vous sentez prête à kung-fuiser quiconque ne vous trouverait pas cool. Et pour moi, la fille qui ne s’est jamais, jamais, jamais sentie cool de toute sa vie, je vous jure que c’est une sensation… euh, eh bien, très cool.

Court = féminin Je trouve très intéressant qu’on associe automatiquement cheveux longs et féminité. Pour ma part, mes cheveux longs ne m’ont jamais fait me sentir spécialement féminine. Agacée ou frustrée parce que je n’arrivais jamais à en faire ce que je voulais et  qu’ils finissaient la plupart du temps attachés, oui. Mais féminine, pas plus que ça. Mais en court, j’ai l’impression d’avoir gagné en singularité, je me sens moins ado attardée abonnée à une éternelle queue-de-cheval. Je me sens moins imprécise, plus nette et, oui, féminine, sans que cette sensation repose sur un archétype de cheveux longs/décolleté/talons. Parce que, non, je n’ai pas renoncé à mes jeans, mes Stan Smith, mes t-shirts Petit Bateau à col rond bien haut. C’est encore un autre cliché, qu’avec du court il faudrait s’habiller plus « fille », se maquiller davantage, comme s’il fallait compenser le court. Moi je dis, en court, il n’y a rien à compenser, il y a juste à être soi, encore plus qu’avant.

Court = épis C’est la grande révélation de la coupe courte : l’implantation capillaire est un truc qui ne se maîtrise pas. Une réalité que l’on ignore très facilement en cas de cheveux longs (un élastique, une queue de cheval, et hop, plus d’épi). Mais qui vous revient en pleine figure avec votre pixie cut. Donc, certains matins, j’ai un épi. Voire des tonnes d’épis et je suis prise d’une crise de fou rire devant la glace. Mais ce n’est pas un problème car…

Court = zéro « bad hair days » En cas d'épis, je ne me prends pas la tête (le jeu de mot nul que j'attends de faire depuis le début de ce post), je me lave juste les cheveux. Parce que c'est ça aussi la vie en court : le lâcher prise capillaire. Comme un shampoing prend 1 minute, se sécher les cheveux moins de 5 et le coiffage quelques secondes, ce n'est plus vraiment un drame de devoir se laver la tête. Voire, même, ça devient un plaisir total.

Since I've gone short, I've learned a few things. Like, that you shouldn't be afraid to go short because actually a lot more people will like it than not. That maybe your husband won't be as much on board as you expected but that will be okay because going short makes you feel very, very, very cool and confident all of sudden. That short is actually super feminine, no matter what all those clichés might say. That this is the best way to finally realize your my fantasy of going all 90s Gwyneth and get a fantastic excuse to have a closet only filled with turtlenecks. That, okay, you WILL, no matter what careful way you place your  head on your pillow, get cowlicks. But that it's no sweat, because a pixie cut takes actually five minutes to shampoo, blow dry and style. So there. 

J.A.C.

Presque parfait

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Il y a quinze ans environ, je possédais le col roulé côtelé noir idéal. Il venait de chez Joseph, était composé d'un mérinos divinement souple et doux, se lavait à la machine, reprenait sa forme sans repassage et durant toutes les années où je l'ai porté, a toujours gardé son allure irréprochable. Je suis persuadée que si je n'avais pas eu l'idiotie de m'en séparer - durant une de ces nombreuses phases que j'ai connu par le passé où je voulais me forcer à adopter un style "original" qui n'est pas le mieux - je pourrais encore le porter aujourd'hui. Mais j'ai donné ce pull... 

Cela fait donc quinze ans que je regrette ce vêtement, et que je cherche à le remplacer. Mais les versions qui croisaient mon chemin n'étaient jamais assez belles, jamais assez proches de l'original, jamais parfaites. Et puis, je suis tombée sur celui-ci, de chez Muji. Pas spécialement luxe, pas made in Italy, mais franchement hyper proche de mon regretté col roulé. Je l'ai donc acheté, n'en attendant pas grand chose, me disant que j'allais le rendre sans doute. En fait, dans son imperfection, il est assez parfait. Sa promesse d'être "non itchy" est bien au rendez-vous : pas de mérinos sublime, mais un mélange laine/coton super doux sur la peau. Il a des manches et une carrure presque mieux adapté à mes bras d'orang-outang et mes épaules super carrées que ne l'était mon original. Surtout, je peux le porter avec décontraction, sans avoir cette peur que provoque le vêtement jugé idéal, que l'on a peur d'abîmer, de perdre, de voir ruiné par un jet de purée du mouflet. 

Quand on cherche à se composer une armoire essentielle, on est parfois dans une quête de perfection un peu maboule et proche du TOC, à vouloir traquer "le" bon pantalon, "le" bon manteau. Ca fait du bien aussi de se décontracter de la garde-robe, d'accepter que certains vêtements sont parfaits pour ici et maintenant, et peut-être pas destinés à devenir un Graal vestimentaire. C'est une idée que j'ai envie de creuser, en tout cas.

This unassuming "non-itchy" turtleneck from Muji is actually perfect. 

J.A.C.

La citation du lundi

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"Je reste fascinée par le vêtement davantage que par la mode. Cette écriture de soi, qui peut paraître anxiogène tant la quête du vêtement idéal est savamment orchestrée pour ne jamais se réaliser, est une source de fascination et d'inquiétude."

Isabelle Huppert dans Madame Figaro

Dans mes archives : boots + slim pants

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Scan : l'armoire essentielle

Scan : l'armoire essentielle

Quand je vous disais que je suis restée bloquée entre 1994 et 1999... Cet hiver, j'ai tout simplement envie de m'habiller comme les tops (oh Kate, Shalom, Amber, Nadja, Carla, Helena...) capturée dans les coulisses des défilés 1996, dans mon magazine préféré de tous les temps : le "Harper's Bazaar" dirigé par la regrettée Liz Tilberis. Des jeans et pantalons slim (mais pas skinny), des boots, un beau manteau, une jolie maille, hop, mon uniforme pour les six mois à venir.

A glorious peek at the off-duty wardrobe of 1996's top-models (mainly slim pants and boots aka my idea of wardrobe heaven), courtesy of me (and a lovely vintage issue of the best magazine in the world, "Harper's Bazaar" in its Liz Tilberis glory days).

J.A.C.

De l’influence des rayons californiens sur ma beauty routine…

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Petite question de Jeanne-Aurore, qui me demande ce que venir m’installer dans le climat chaud et l’atmosphère relax de la Californie a changé de ma beauty routine… Eh bien, je serais tentée de répondre à la fois tout, et rien. Rien, parce qu’à force de voyager, même aujourd’hui de m’exiler, j’ai appris que l’on avait beau partir loin, on restait toujours le ou la même, et que donc, consommatrice de produits je suis, consommatrice de produits je resterai partout où j’irai ! Mais la bonne nouvelle, c’est que l’on peut malgré tout évoluer, s’adapter, et c’est ce que je vais raconter.

J’ai déjà détaillé un jour ma routine parisienne sur ce blog : ultra rapide, parce que je suis du genre impatiente et pressée, mais quand même bourrée de produits de toutes sortes, parce que j’ai donc la fibre légèrement consommatrice ;) Or cet été, en vacances, lorsque ma valise m’a été franchement pénible à tirer durant mon périple, je me suis demandée… est-ce que la responsable ne serait pas, un peu, ma trousse de toilette à la lourdeur mammouthesque ? 

Si. Ma première envie ici a donc été de réduire le nombre de tubes et de pots. Par exemple… 

-  j’ai arrêté la mousse nettoyante le matin, j’utilise, avant de passer dans la douche, un coton imbibé d’eau micellaire. La même que pour le démaquillage du soir : et hop, une bouteille en moins. Il paraît aussi que c’est moins desséchant pour la peau. 

- j’ai mis fin à la division sérum de jour / sérum de nuit, crème de jour / crème de nuit : désormais, les mêmes produits doivent pouvoir me servir de jour comme de nuit. Et j’arrête de croire aux arguments marketing qui me poussent à la multiplication.

- je ne fantasme plus sur l’idée d’être une fille qui se fait régulièrement des masques, car en général, j’ai tous les soins qu’il faut, mais systématiquement la flemme de les utiliser.

- je ne fantasme plus non plus sur l’idée d’être une fille qui se met du parfum et à laquelle on demande sans cesse sa fragrance : sur moi, les jus soit cocottent, soit ne tiennent pas. Et puis, l'idée de se parfumer dans une perpétuelle ambiance de vacances semble... superflue.

Ça a été la première étape. La seconde, c’est lorsque je me suis aperçue que, sous le climat brûlant/transpirant, je commençais à avoir des boutons. Il faut dire que j’avais gardé la même routine qu’à Paris, avec plein de sérum et de crème matin et soir, dans l’idée de bien bien bien protéger ma peau, et qu’en prime, j’y avais ajouté les (indispensables) couches d’écran total, réappliquées à longueur de journée. Il paraît que le mille-feuille à la coréenne fait des miracles sur les peaux des Asiatiques, mais il est clair que sur moi, ça ne fonctionnait pas. 

Il fallait donc alléger. Par exemple…

- j’ai commencé à avoir la main beaucoup, beaucoup, beaucoup plus légère à l’application. C’est idiot, mais je crois qu’on a souvent tendance à appuyer trop de fois sur la pompe ou à se servir trop généreusement dans la crème, en se disant que la peau en a besoin, que les promesses anti-rides, anti-ceci ou anti-cela seront plus efficaces, non ? 

- le soir, j’ai arrêté d’additionner sérum et crème pour ne garder que la crème. 

- j’ai zappé tous les produits anti-boutons que j’avais en France, il pesaient trop dans ma trousse, et en plus, j’avais l’intuition qu’ils n’étaient pas très utiles : que mieux valait trouver les bons produits sur le long terme et les bons dosages. 

- surtout, moi qui étais tout de même très branchée bio, jusqu’à expérimenter les formules parfois les plus improbables, j’ai décidé de m’en tenir aux produits dermato, renonçant même aux Nuxe et autres Sanoflore que pourtant j’adorais.  

Donc pour conclure, je ne dirai pas que ma routine beauté a fondamentalement changé, il y a même pratiquement le même nombre d’étapes qu’auparavant, mais disons qu’elle est devenue plus resserrée et plus exigeante. Et j’ajouterai… que ça aurait très bien pu se passer en France. Cela faisait quelques temps que le sujet me titillait, d’un côté la masse des produits, de l’autre une peau pas toujours nickel… En réalité, les vraies différences, entre Paris et L.A, c’est qu’à L.A, la crème solaire est obligatoire, mais en revanche, le fond de teint absolument inutile ;) 

Oh, et j’oubliais… les cheveux ! Un sacré problème, ça, les cheveux, puisque sous le cramage du soleil, ils ressemblent à ceux d’un épouvantail. Moi qui étais fidèle à la gamme Klorane, douce, rassurante, je suis passée à des shampoings et des masques Neutrogena, hyper hydratants, hyper gainants (et peut-être hyper chargés de silicone). Bien encombrants, aussi, dans la trousse de toilette. Mais lorsque je suis partie récemment une semaine, je les ai laissés à la maison, j’ai fait ce que savent faire les vraies Californiennes : lâcher prise. Comme quoi j’ai aussi un peu changé, finalement ;)

L.G.

Essentiels : Yoga

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Dans mes essentiels, je liste habituellement des cosmétiques, des accessoires ou des vêtements. Mais aujourd’hui j’ai envie de vous parler de ce qui est mon vrai essentiel en ce moment, bien plus que le jean ou les boots noires (même s'il est hors de question que j’abandonne les jeans et les boots noires, sinon comment Laure me reconnaîtrait quand elle sera en visite de LA ?) : le yoga.

La semaine dernière, j’ai dû rater un de mes cours en raison du travail et au lieu de ressentir le soulagement type « cool, une bonne excuse pour ne pas me bouger », j’ai passé la journée à regretter ce cours manqué. C’est là que j’ai compris que ma pratique du yoga m’était devenue essentielle.

J’ai découvert le yoga  il y a vingt ans, grâce à un ami plus âgé, yogi convaincu. A l’époque, je ne ménageais pas beaucoup mon corps. J’oscillais entre le sport à fort impact pratiqué sans modération (jogging, salle de sport) et le n’importe quoi absolu (MacBouffe, clope). J’avais du mal à aimer mon corps, je ne savais pas le traiter avec tendresse, encore moins respect. Je prenais pour acquis qu’il était là, fonctionnel, apte, encaissant sans moufter tous les (mauvais) coups que je pouvais lui porter. Un jour, j’ai donc surmonté mes a priori sur le yoga - que j’envisageais comme un genre de secte pour mangeur de boulgour et gâteaux au tofu, bref, pas du tout moi -, et je me suis inscrite à un stage pour débutants. Alors que je m’attendais à éclater de rire au nez du premier qui me demanderait de chanter « om », je me suis instantanément sentie à ma place sur mon tapis de yoga. Après le premier cours, c’était comme si le poids qui pesait sur ma tête – et mon corps – depuis des années, avait été enlevé. J’ai suivi mon stage assidûment puis suis devenue une pratiquante régulière. Pour la première fois, je pratiquais une activité physique dont le but n’était pas la minceur ou une musculature parfaite (même si le yoga est un moyen excellent de renforcer son corps) mais une forme d’équilibre intérieur, réconciliant l’enveloppe corporelle et, pour utiliser les grands mots, l’âme.

J’aurais pu en rester là, pratiquer sereinement. Sauf que, j’ai évidemment trouvé ça trop simple. Après dix ans de pratique régulière, j’ai commencé à me détacher du yoga. J’ai tenté des pratiques plus à la mode (pilates, qi gong) et j’ai surtout été gagnée, lentement et sûrement, par l’inactivité. Le yoga me manquait, mais une part de moi - la part maso ? -, m’empêchait de retrouver le chemin des cours.

Et puis, en cette rentrée, un déclic. Comme avec les cheveux courts, j’ai su qu’il était temps de passer à l’acte et j’ai retrouvé le chemin du « mat ». J’ai d’abord commencé à pratiquer à  la maison, cinq minutes par-ci, un quart d’heure par-là. De quoi me permettre de redécouvrir le plaisir des mouvements, des postures debout, de la relaxation. De quoi me mettre face-à -face avec mon corps qui n’a plus vingt ans mais bientôt le double. Qui est donc un peu plus rouillé, fatigué, crispé qu'avant. Du coup, quand je me suis enfin décidée à suivre à nouveau un vrai cours, je me suis retrouvée dans le vif du sujet du yoga, qui est avant tout une pratique de l’humilité. Un apprentissage de ses propres limites, de ses difficultés, que l’on est invité à apprivoiser, regarder dans les yeux, accepter. 

Mon premier cours, je l’ai passé quasiment entièrement à pleurer après que la professeur nous ait invité à « laisser partir tout ce qui est superflu, tout ce dont vous n’avez plus besoin » avec chaque respiration (mon fameux ami yogi m’avait souvent parlé des réactions extrêmes qui peuvent survenir durant les cours, type crise de fou rire ou de pleurs, mais je n’en avais jamais fait l’expérience). Alors j’ai tout laissé partir, en effet. Mes anciennes batailles avec mon corps de jeune femme. Mes nouvelles frustrations avec mon corps de presque quarantenaire.  En sortant du cours je me sentais toute neuve. Depuis, deux fois par semaine et plus si je peux, je file au studio de yoga avec impatience. Les jours de cours, j’ai hâte d’y être et si je dois les manquer eh bien c’est une vraie douleur. Bref, c’est vraiment devenu mon essentiel.

More than any jeans or boots (even though I have no plan on giving those up- I mean how else is Laure going to recognize me without those when she comes to visit from LA?), yoga has become my one true essential.

J.A.C.

La citation du lundi

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"Moi, la mode, je déteste ! J'ai porté les robes d'Yves 
[Saint Laurent] pour lui faire plaisir, et aujourd'hui, je suis habillée comme un mec grâce à Hedi Slimane, qui est tombé du ciel pour moi. J'ai fait le choix que j'ai toujours voulu faire : m'habiller chez les hommes."

"Me, I hate fashion! I wore Yves' [Saint Laurent] dresses to please him, and today, I'm dressed like a guy thanks to Hedi Slimane, who's a godsend for me. I've made the choice I've always wanted to: dressing by borrowing from the boys."

Betty Catroux dans Elle


La capsule wardrobe fonctionne-t-elle pour tout le monde (enfin... pour moi) ?

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Jeanne-Aurore et moi avons toujours prôné la capsule wardrobe : dans nos livres, dans nos discussions, sur ce blog… Pourtant, est-ce que la capsule wardrobe est vraiment un concept pour tout le monde ? D’ailleurs…. est-ce que la capsule wardrobe est vraiment un concept pour moi ?

Je me demande. Vivre avec une capsule wardrobe a toujours été mon fantasme. Pas mon ambition, justement : mon fantasme. Peut-être déjà le signe que quelque chose ne colle pas… Parce qu’à l’heure où je l’ai réalisé, ce fantasme, où je suis partie vivre à l’étranger avec quelques pièces triées sur le volet, qui m’ont tout de suite ravie, et qui continuent de me ravir, parce qu’elles forment un ensemble parfaitement cohérent, rigoureusement sélectionné, sans boulet qui plombe le moral, sans nécessité de cogiter pour porter telle pièce délaissée, ou assortir telle autre un peu plus compliquée… eh bien, à l’heure où je la vis, ma capsule wardrobe, j’ai des doutes quant à savoir si c’est bien « moi » ou pas.  

Parce que je le vois : je me lasse de porter sans cesse les mêmes choses, ce n’est pas qu’elles me sortent par les yeux, c’est simplement qu’elles me frustrent, je me dis ok, je pourrais très bien mettre ça, mais je la connais par cœur, cette silhouette, j’aurais envie de trouver autre chose, de laisser jouer ma créativité, de me surprendre moi-même. D’assortir, d’accessoiriser : de m’amuser. Ce truc que je prônais assez naïvement dans mes (dans nos) premiers livres, et que j’ai délaissé dans une démarche peut-être un peu trop radicale. Je vois aussi que je suis toujours très heureuse d’ajouter régulièrement des petites choses, une robe dégotée en soldes par-ci, une paire de sandales vintage par-là. En fait, je sens qu’a de nouveau envie de s’exprimer ce que Jeanne-Aurore a un jour désigné par mail comme mon côté « gentiment caméléon » (= faire bouger doucement mon style, et avoir de quoi répondre à des envies différentes). 

Mais je reste prudente, dubitative, partagée. Je continue d’être angoissée par la perspective du trop-plein, de croire au less is more, et d’opposer le slow chic face à l’idée de fast fashion. J’ai aussi aimé découvrir par moi-même à quel point je n’avais pas besoin de beaucoup, à quel point trois robes, trois t-shirts et une jupe pouvaient me faire un mois. Et puis, j’apprécie énormément le confort au quotidien de la capsule wardrobe, ce côté un peu pépère, qui consiste à porter peu ou prou le matin ce qu’on portait la veille. No brainstorming (mais aussi, au bout d’un moment : no fun…).  

Ce qui s’est passé, c’est qu’en août, septembre et début octobre, la météo californienne m’a un peu forcée la main, sur la capsule wardrobe, les températures caniculaires n’autorisant qu’une poignée de pièces, les plus light, les plus amples. Un systématisme devenu ennuyeux comme la pluie ! Cela va mieux depuis une quinzaine de jours, on en est arrivé à ce temps désertique assez bizarroïde où il fait chaud l’après-midi (ambiance jupe, t-shirt et sandales) et froid le soir (ambiance je rêve d’hiberner dans une grotte de cachemire). Cela me permet de pêcher un peu plus largement dans ma capsule wardrobe, d’être moins frustrée, donc, et d’injecter enfin un peu d’inspiration ou de création avec des pulls, des superpositions, des foulards. 

Il n’empêche : j’ai démarré une liste de choses à rapporter de mes placards parisiens lorsque j’y retournerai à Noël. Rien dont j’ai objectivement besoin, j’avoue. Juste de quoi ajuster un peu ma capsule wardrobe au prisme de mon caméléonisme – oui oui, ce mot existe.

L.G.

Question-réponse : qui gère (et comment) la garde-robe des enfants

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Jeanne-Aurore à Laure : Et si on parlait de la garde-robe... de tes filles ? comment tu la gères ? est-ce que tu achètes beaucoup, en fonction des besoins, comment tu ne t’arraches pas les cheveux à habiller deux enfants ? que fais-tu des vieux vêtements ? comment fais-tu si on t’offre des fringues que tu n’aimes pas ? et quid de la plus grande bientôt ado et peut-être avec des demandes que tu dois négocier ? 

Laure à Jeanne-Aurore : Tu connais peut-être ce mode de pensée américain qui dit que les enfants doivent être libres de choisir ce qu’ils portent afin de pouvoir s’ex-pri-mer (même Sofia Coppola est d’accord, je l’ai lue prôner ça dans une interview, disant que ça la choquait de voir « children in navy blue »). Eh bien… je me situe radicalement à l’opposé de ce point de vue ! On pourrait dire que je suis une Folcoche fashion avec mes enfants, mais en réalité, je considère simplement que cela fait partie de l’éducation, au même titre que le droit à regarder tel dvd et pas tel autre, le devoir de manger des légumes verts plutôt que des chips… Je ne vois pas pourquoi je dirais non à un paquet de bonbons et oui à un t-shirt Dora. Et puis, choisir les vêtements de ses enfants, pour moi, ça véhicule aussi une idée de transmission : tu transmets qui tu es, tes goûts, tes valeurs, plus tard, ils seront libres de prendre ou de rejeter, mais au moins, tu auras essayé de leur faire passer quelque chose.

Après, je dis ça, mais je fais aussi certaines concessions… Des concessions réfléchies, elles lâchent un peu de lest (ok pour la couleur, mais pas cette couleur !), et moi aussi… Par exemple, j’ai longtemps refusé le t-shirt Eleven Paris (en photo), arguant qu’elles ne connaissaient ni Kate Moss, ni Lenny Kravitz ni qui que ce soit qui était imprimé dessus. Jusqu’au jour où je suis tombée sur le visuel Marilyn : comme elles la connaissent, la reconnaissent, qu’elles ont vu certains de ses films, que ça a du sens, je le leur ai offert. Car de manière générale, elles sont très au courant de mes goûts, de mes faiblesses aussi, elles savent parfaitement si je vais dire oui ou non ; elles en jouent, parfois. Et ce qui est assez touchant, c’est de voir qu’au fil des années, des goûts assez similaires se dessinent, et qu’elles sont spontanément attirées par des choses qui me plaisent également. Des choses que je n’aurais peut-être pas sélectionnées délibérément, mais que, à travers leur regard d’enfant, j’aime et je trouve pertinentes. Comme quoi je leur transmets, mais elles me transmettent aussi !

On adore se retrouver toutes les trois dans des enseignes type Zara ou Gap, ou Old Navy à Los Angeles (la fast-fashion, pour les enfants, je trouve ça très cohérent), elles essaient plein de trucs improbables, et on repart avec d’énormes sacs. Je me sens toujours très coupable de leur faire vivre cette griserie consumériste, mais c’est tellement un moment de complicité et de rire que bon, je mets mes principes au placard, et j’en profite à fond avec elles. Mais ça reste exceptionnel : la capsule wardrobe, c’est aussi valable pour elles ! Surtout pour elles, d’ailleurs : elles grandissent tellement vite… Donc au quotidien, j’achète strictement en fonction des besoins, et sans elles. Je vais chez Petit Bateau et je dis : elles ont chacune besoin d’une robe et d’un pull. C’est vraiment moi qui gère.

C’est moi qui gère… à tel point (je sais que ça peut paraître aberrant, mes filles ayant 8 ans et 11 ans) que je choisis leurs vêtements de la journée. C’est le seul moyen pour qu’elles aient bien un pull quand il fait froid, qu’elles ne mettent pas le chemisier super pénible à laver et à repasser pour traîner à la maison, ou qu’elles n’attrapent pas machinalement toujours le même t-shirt. Je sais que l’idéal serait que l’on fasse ça ensemble et que je leur dise : aujourd’hui, tu as sport, aujourd’hui, les températures baissent, donc choisis en conséquence. Mais j’avoue que tous les jours, la perspective m’enquiquine, et qu’elles ne sont pas spécialement demandeuses. Je crois qu’elles se sentent simplement à l’aise dans ce que je leur propose : je les connais bien, donc je sais, je pense, ce qui leur correspond. 

Pour répondre à tes autres questions : 

- j’ai résolu le problème d’habiller deux enfants… en les habillant pareil (ça aussi, je sais, c’est mal). J’achète très souvent les mêmes vêtements pour les deux. Ou alors, je varie la couleur, la grande, sérieuse, préfère d’elle-même les couleurs neutres, tandis que la petite, plus délurée, pétille en couleurs vives – mais à part ça, la robe, ou le t-shirt, sera le même. Et au moment de s’habiller, je décide « Toutes en marinière », ou « Toutes en jupe à pois »… Cela ne pose pas de souci les jours d’école, l’une étant au primaire et l’autre au collège. Quand on sort ensemble, je fais quand même attention, j’évite le côté jumelles. Mais il est clair que tu n’en verras jamais une en jupe et l’autre en pantalon, si la météo et le programme sont identiques pour les deux ;)         

- les vieux vêtements… Pendant longtemps, la cadette a récupéré ceux de l’aînée, mais c’était en plus, je ne voulais pas qu’elle n’ait que ça. Aujourd’hui, la plus petite fait la même taille que la grande, donc… En tous les cas, la direction finale, c’est Emmaüs. 

- aaaah, le cauchemar des fringues qu’on t’offre et que tu n’aimes pas ! J’essaie de m’en débarrasser discrètement, sauf, bien sûr, si ça plaît vraiment à mes filles. Car il y a des fois où, c’est comme ça, tes enfants portent des trucs que tu n’aimes pas, et tu encaisses !

- mon aînée bientôt ado… mais un rêve d’ado, alors ! Je ne sais pas ce que ça donnera dans deux ans, mais pour l’instant, elle ne m’a pas encore réclamé de piercing ;) Je pensais qu’en entrant dans un collège américain, elle se mettrait à, au mieux, vouloir du Abercrombie & Fitch, au pire, virer gothique, mais en réalité, elle reste exactement comme elle l’a toujours été : coquette, appréciant les jolis détails… Pas du tout intéressée ni stressée par les marques. Dans le droit fil de l’enfance et de ce qu’elle a toujours été, finalement. Même si (c’est ma fille) elle est capable de lire une étiquette, et fait la moue quand elle lit « 100% polyester » !

L.G.

Choix

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Scan : l'armoire essentielle


Je suis très déstabilisée par l’abondance de choix. Le menu de restaurant pléthorique, le rayonnage débordant de vingt déclinaisons de lessive, l’armoire remplie à craquer : des ennemis pour mon cerveau qui a le talent de transformer les décisions les plus banales en tragédie (« ô rage, ô désespoir, quel assouplissant acheter ? »). Pour contrer cette tendance à la dramatisation, et dans l’espoir de résister au marketing qui, bien entendu, aime beaucoup jouer sur les nerfs des hypersensibles de l’achat dans mon genre, j’ai depuis mis en place quelques stratégies.

Par exemple, pour les achats du quotidien (lessive, dentifrice, yaourts), j’ai décidé une bonne fois pour toute d’une liste de produits de base, et je m’y tiens. Quand je dis de base, c’est-à-dire que je me tiens à la base, j’achète mes yaourts les plus simples, natures, et j’ajoute moi-même du miel ou de la confiture si je veux les aromatiser. Je prends la lessive la moins chère, celle qui promet juste de laver mon linge, et affiche l’emballage le plus simple. Au supermarché, je fais donc mes courses (quasi) les yeux fermés. Idem pour mes soins, que j’ai réduit à des ultrabasiques, pour ma papeterie que je choisis iconique (les mêmes cahier Muji à couverture noire et post-it carrés jaunes rachetés fidèlement). Pour ma garde-robe de tous les jours, j’essaye aussi de plus en plus de m’en tenir à ce raisonnement. Un jean ? Le brut APC sans fioritures. Un t-shirt ? Le Petit Bateau ou Gap à col rond, le même que mon fils. Un peu austère comme Paul (enfin, pas pour moi qui aime le barbant), mais diablement efficace pour m’éviter les migraines en magasin.

Et puis, une autre de mes tactiques, confrontée à trop de choix, c'est de me recentrer sur mes besoins/références/préférences personnels. Par exemple, récemment, j'avais envie d'un nouveau produit pour le teint. Ma solution : je me suis d’abord demandé quel contenant m’attirait (un format nomade, mini), quelle texture (légère et unifiante, sans être desséchante), quelle marque (en ce moment, j’ai envie de Japon et ma mère ne jure depuis des années que par son fond de teint Shiseido). Du coup, pas d'errance en magasin à hésiter entre des dizaines de marques, produits, textures, mais une visite directement chez Shiseido d'où je suis repartie avec ce fond de teint : fluide, unifiant, hydratant et très pratique dans un flacon compact.

N.B. : Le visuel ci-dessus est un shopping paru dans un numéro de "20 ans" en 1996, que j'avais découpé et collé dans mon cahier d'inspiration de l'époque. Il m'accompagne depuis tout ce temps car il résume à lui tout seul tout à ce quoi j'aspire en terme de simplicité, d'intemporalité, de shopping évident.

My current quest for simplicity - as illustrated by this tear off from a 1996 issue of "20 Ans" which has been a reference for me throughout the years -, has recently led me to streamline everything down to the way I shop for everyday items. My strategy: to stay away as much as I can from complicated offers, too much choices and reduce any shopping dilemma by going back to the most simple, most basic of solutions and also listening to my needs before anything else. So far, so good.

J.A.C.

La citation du lundi

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« Comme je traversais le living-room, je vis Eileen descendre l’escalier, en pantalon blanc et spartiates, avec une chemise bleu pâle. »


Raymond Chandler dans The Long Goodbye


(Illustration : dans l'adaptation de Robert Altman en 1973, Elliott Gould face à l'héroïne, jouée par Nina Van Pallandt, avec un look sublime mais plus seventies...)

Le top des films qui ont nourri mon style

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Je suis un peu à court d’idées de posts et je demande à Jeanne-Aurore de me poser des questions. « J’adorerais un top des films qui t’ont profondément inspirée vestimentairement » répond-elle. J’aime bien. Elle ne me demande pas le Top 10 des films les mieux habillés, qui revient un peu toujours aux mêmes Love Story / Funny Face / Belle de jour / Bonnie & Clyde and co. Elle me demande les films qui, moi, m’ont inspirée, profondément… Un sacré challenge, ce profondément ! Alors, sans fouiller dans mes archives, juste en me creusant la tête, et plutôt chronologiquement, je dirais…

Flashdance J’ai une dizaine d’années et je suis marquée à vie par le sweat gris oversize et tout ce qui laisse une épaule (une seule) découverte.

Génération 90 Les grandes robes à fleurs de Winona Ryder sont ma madeleine de Proust. Une autre marotte qui me vient de la même époque : la robe à bretelles portée sur un t-shirt, comme Julie Delpy dans Before Sunrise.

Friends Je sais, c’est une série… Mais je tiens ses dix saisons et ses plus de deux-cents épisodes responsables de mon addiction aux basiques des années 90 ! Et aussi de cet acharnement, qui m’a longtemps poursuivie, à m’habiller tous les jours différemment.

The Vampire Lovers Cette série B des années 70 me donne le goût du vintage, tellement les costumes, des robes à taille Empire, me semblent désirables, tout en ayant l’air d’avoir déjà servi sur un autre tournage.

Sue perdue dans Manhattan Les pantalons cigarette, les ballerines, le foulard, les lunettes noires… Et puis surtout cette idée de rester tirée à quatre épingles en toutes circonstances (en l’occurrence : homeless). 

Vous avez un message Hier comme aujourd’hui, toute la garde-robe de Meg Ryan me parle. Du minimalisme nineties qui ne vieillit pas : je suis fan (et toi aussi, Jeanne-Aurore !). 

Sex & the City Pas le, ou les, film(s). La série. Comme les filles du monde entier, j’ai souvent copié des looks vus sur Carrie, Miranda, Charlotte ou Samantha, mais surtout, en voyant et en revoyant la série, j’ai appris qu'on pouvait s'amuser avec ses vêtements, expérimenter - et même parfois, se planter.

Sex Boat C’est peut-être shocking, c’est un film X des années 70, mix de La Croisière s’amuse et de Certains l’aiment chaud… Mais comme dans tous les films de cet âge d’or, né en Californie, les filles, lorsqu’elles ne sont pas déshabillées, sont sapées exactement comme je fantasme de l’être : hyper glamour, mais avec une touche relax complètement côte Ouest américaine.

Les Seigneurs de Dogtown Dans les années 2000, mon côté dadame m’a un peu lassée… Ce film de skateurs cools m’a montré une nouvelle direction !

Manhattan J’ai redécouvert récemment la silhouette pas du tout Annie Hall de Diane Keaton dans ce Woody Allen de 1979 : jean brut droit, chemise, veste et escarpins, du pur masculin-féminin.

Begin Again C’était cet été, et j’ai adoré aussi bien les combos jean élimé-pull dégoulinant que les petites robes imprimées de Keira Knightley.

L.G.
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