Il y a deux semaines encore, ce pantalon du soir un peu loose - acheté sur un coup de tête chez un créateur dont j'aime l'univers mais qui au fond n'est pas mon style - était la star de mes erreurs d'achat, me culpabilisant du haut de ma "Pile Peut-Etre". Après ma conversion au tri et à la garde-robe essentielle (je vous reparlerai du long et sinueux chemin de croix de ma détox), j'ai instauré cette "PPE" dans le but d'éviter de me débarrasser trop impulsivement des vêtements. Et puis, l'autre jour, mon amie Sarah, me raconte qu'elle a recyclé plusieurs erreurs d'achat (dans son cas d'amples chemises et liquettes en lin) en chemises de nuit. Elle qui n'arrivait jamais à trouver de tenues de nuit assez confort et chaudes les avait en réalité... dans son placard. Inspirée par son ingéniosité, j'ai décidé de transformer le fameux pantalon en tenue à porter à la maison, pour aller faire mes exercices de qi-qong ou, comme c'était le cas ce week-end, garder un air un vaguement digne durant 48h passées clouée sur le canapé avec un gros virus. Et, depuis, ce pantalon mal-aimé est devenu un favori que je regrette de n'avoir pas en double exemplaire...
This pair of elegant, loose-fit pants was on top of my "Maybe Pile" (= I instaured the "MP" as a way to cure my natural tendency to get rid of certain items too impulsively and later on regret it). I bought them on a whim from a designer whose work I love but whose style is not really very me and never actually got round to wear them properly. And then, two weeks ago, my friend Sarah told me how she had finally managed to find her dream nightwear: she had recycled some expensive shopping mistakes (a collection of linen grand-daddy's shirts) into comfortable, warm nighties. Inspired by her cleverness, I suddenly looked at my "mistake pants" with a new eye and decided to turn them into luxe loungewear pants. I was so glad to have them to look semi-decent sneezing around home last week-end during a big flu attack, that I now regret I don't own tow pairs.
J.A.C.