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Channel: l'armoire essentielle
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Models en fête

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Guy Bourdin, 1978

Parfois, il suffit du magnétisme d’un top-model pour nous donner une irrésistible envie de rayures, d’uni, de noir, de blanc, de court, de long... Aux Docks, la Cité de la Mode et du Design plantée (presque) sur la Seine, une exposition retrace, jusqu’au 19 mai, le rôle et l’évolution du mannequin dans la mode : des matrones anonymes des débuts, dont on sourit en lisant que Poiret les trouvait très raffinées, aux it girls d’aujourd’hui, en passant par les élégantes inaccessibles et racées des années 50, une Twiggy super vitaminée au détour des sixties, ou la vague des supermodels de la décennie 90. Une histoire de filles (Bettina, Veruschka, Naomi), de regards (Henry Clarke, Richard Avedon, Juergen Teller), de fringues (Vionnet, Lanvin, Mugler), une histoire surtout de désir, de fascination, d’envies. La starification du mannequin explique aussi l’explosion de nos armoires d’aujourd’hui !

I remember a few years ago seeing an exhibition named “The model as a muse” (it was at the Met in New York), about how models like Dorian Leigh and Lisa Fonssagrives in the forties to Naomi Campbell and Linda Evangelista in the nineties had inspired fashion. Today, an exhibition (to Les Docks, in Paris) tries to depict the influence and the evolution of the model in the fashion industry: from the anonymous women of the Poiret area to the it girls of today. Because sometimes it’s just the power of persuasion of a great top-model that gives you an irresistible urge of stripes or plain or black or white or short or long...

L.G.


Kate Moss par Corinne Day, 1990

Boris Lipnitzki, 1927

Anonyme, 1897

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