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Channel: l'armoire essentielle
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"Armoire 2.0." (II) : premières impressions

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Cette image de Carolyn Bessette Kennedy par Bruce Weber m'a toujours plu car au lieu de me donner envie d'aller faire des courses, elle procure cette sensation très apaisante de "au fond, pas besoin de plus qu'un jean et une chemise". Oui, au fond, pas besoin de plus.

Depuis le lancement de mon projet « Armoire 2.0. » (formidable ce que ce titre ronflant me donne l’impression que de repenser mon placard est un processus de la plus haute importance – appelons Barack Obama pour le mettre dans la boucle, il sera fasciné), il s’est passé plusieurs choses…

• Je n’ai plus rien acheté Depuis qu’a germé ce projet de remise à zéro de mon armoire, au début de l’année, je n’ai fait aucun achat. Ni vêtement. Ni accessoire. Ni quoi que ce soit. Nada. Signe d’une admirable force de caractère ? Si seulement… La vérité est que je n’en ai tout simplement plus eu envie. Du tout. Malgré les soldes. Malgré l’idée même à la base de ce projet qui est, petit à petit, de reconstituer avec discernement une petite collection d’essentiels et qui donc me « donne droit » à des achats. Mais non, je n’ai rien acheté deux mois durant. Peut-être parce que…

• J’ai fait une liste : celle de tous mes achats (vêtements, accessoires, chaussures) de l’année 2013. Et j’ai eu un petiténorme choc. J’avais acheté. Enormément. Et seulement une fraction de ces achats sont vraiment "moi". Du coup, entre les lignes de cette liste d’achat, j’ai lu tous ces moments de tristesse, joie, flottement, deuil ou exaltation qui avaient marqué mon année et m’avaient poussée dans une boutique en quête de réconfort, de célébration, de réassurance. J’ai du coup compris que, moins qu’une acheteuse compulsive, je suis surtout une acheteuse émotive qui ne devrait mettre les pieds dans une boutique que quand elle est d’humeur égale, calme, sereine (c’est-à-dire, deux fois par an).

• J’ai tout repensé Après ce bilan brutal, j’ai eu envie de me concentrer sur l’aspect positif des choses. Déjà en savourant ces deux mois sans achats qui s’étaient écoulés sans que je les sente passer. Puis, suite à un déjeuner-brainstorming avec Laure, en réorganisant mon placard pour n’avoir sous les yeux que ce que je mets et aime vraiment, à savoir une mini poignée de pièces et accessoires. Le reste s’est réparti dans une boîte « sas de décompression » (le temps de voir si je veux vraiment m’en séparer) et une boîte « vacances » (toujours en suivant l’exemple de Laure et de son stock de vêtements qu’elle réserve à la plage). Quant aux erreurs d’achat patentées, j’ai fait appel, pour les écouler, au nouveau site de dépôt-vente Profiteuses dont le principe de conciergerie séduit la paresseuse que je suis.

J’attaque donc le mois de mars sur ces bases. Un placard vidé. Un minimum de basiques avec lesquels j’ai envie de « faire avec » avant de me précipiter sur un nouvel achat. Je reviens d’ailleurs d’un voyage de cinq jours durant lequel j’ai pu constater que deux paires de chaussures, deux pulls, un manteau, un blouson sans manches Uniqlo, une étole et quelques t-shirts couvraient tous mes besoins du moment…


Project "Wardrobe 2.0." continues. It's been two month and no buying whatsoever so far. It may have to do with  having listed all my 2013 purchases, a sobering look at reality that revealed how much of an emotional shopper I am (I'm good, I need to shop, I'm feeling bad, well I need to shop too). So instead of shopping, I cleaned out my closet and left only in sight the items I do wear (= only a handful) and enjoyed this new capsule wardrobe during a short out of town trip that indeed I do get by with only  a few things to wear.

J.A.C.



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