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Channel: l'armoire essentielle
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"Notting Hill" : Casual Power

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Je suis en plein mode comédie-romantique-british-des-nineties, par conséquent attendez-vous à ce que ce site prenne les allures de Skyblog dédié à Hugh Grant, ce qui en soi n'est pas vraiment un problème, sauf si vous avez un problème avec Hugh Grant, et là je ne vois vraiment pas quoi faire pour vous, car Hugh, c'est d'la bombe. Oui, j'ai décidé de parler comme si nous étions en 1999 (l'année de sortie de ce film, Laure, la cinéphile de nous deux, appréciera ma tentative d'histoire du 7e art). Donc. "Notting Hill". En réalité, un film dont le sujet n'est pas vraiment Notting Hill, ni les lunettes de Hipster avant l'heure de Hugh Grant (j'ai eu les même, circa 1992,  qui me donnaient l'allure de la fille cachée et assez ingrate de John Lennon), ni même la beauté implacable de Julia Roberts (dès qu'elle n'est pas photoshoppée à mort dans un pub pour crème luttant contre des rides qu'elle n'a même pas). Non, le vrai sujet de "Notting Hill" est le Pouvoir du Casual. Avec majuscules, s'il-vous-plaît. Car, bon, dans la vie, qu'est-ce qu'on veut ? A part un verre de vin rouge un peu décent, des journées ensoleillées (et la paix dans le monde), ce qu'on veut ce sont simplement des vêtements dans lesquels il est possible de vivre sa vie. Par exemple des tee-shirts et pulls assouplis par les années d'usage. Ou une veste chinoise un peu vintage portée avec un jean pour un dîner entre amis. Ou des Birkenstocks pour traîner sur un banc au soleil. Bref, "Notting Hill" parle du bonheur qu'il y a à ne pas sur-intellectualiser son allure, à être capable de rassembler ses cheveux en chignon limite bof grâce à une pince plastique un peu moche sans se dire qu'on est trop cool pour porter une pince en plastique, à ne pas piquer une crise parce qu'on s'est un peu sali la chemise en renversant son Tropicana du matin dessus, et à se concentrer sur les choses vraiment importantes, comme profiter de la vie et tomber amoureux.


I’m in full 90s British rom-com mode these days, which means the blog will look a bit like Hugh Grant central for a while, which is a good thing, unless you’re not a Hugh fan, which I have no idea how you cannot be. Anyway. Secretly, “Notting Hill” is not at all movie about Notting Hill, or how Hugh Grant wore Hipster prescription glasses before Hipsters were invented, nor even about the gorgeousness of Julia Roberts when she’s not photoshopped to death in some expensive face cream ad. No. In reality, “Notting Hill” is about the Power of Casual. Yes, with capitals. Really, all you want in life apart from a room temperature glass of decent red wine, some nice sunny days (and world peace) are simple, no-fuss clothes, that maybe won’t turn you into a style icon, but that are suited for real life. Like well loved and long worn tees and knits. Or a unique Chinese silk embroidered jacket worn with jeans to have dinner with friends. Or Birkenstocks to lounge on a park bench. It’s really, in short, about not thinking too much about what you have on your back, about being able to wear your hair up in a generic plastic hairclip without thinking you are too cool for it, or not freak out because you massively stained your shirt (which, if your name is Hugh Grant, looks incredibly dashing on you), and just devote your energy to generally enjoying life and falling in love. 

J.A.C.



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