Quantcast
Channel: l'armoire essentielle
Viewing all 361 articles
Browse latest View live

Rebel with a fur coat

$
0
0

Une image inhabituelle et carrément avant-gardiste (jean large + luxueux manteau de fourrure porté comme si c’était une vieille pelure + foulard d’homme, la nonchalance de ce mix audacieux étant encore décalée par la coiffure crantée hyper sophistiquée) (au fait, nous sommes dans les années 30, pas dans un trip vintage des années 70 !) de Katharine Hepburn, aperçue en feuilletant dans un Barnes & Nobles de New York le livre "Rebel Chic", consacré au style d’une actrice que l’on croit connaître par coeur, et finalement pas si facile à épingler. D’autres visuels de l’intérieur du bouquin sont visibles sur le site Tomboy.

An unusual and frankly avant-garde picture of Katharine Hepburn (flare jeans + lavish fur coat worn as if it was an old thrift shop piece + man’s scarf, the nonchalance of this mix being even more beautifully puzzling with the hyper sophisticated hairstyle) from “Rebel Chic”, a new book dedicated to the unique and ever surprising style of the actress. Other visuals from the inside can be seen on Tomboy.   

L.G.


"Fashion crisis" (part I)

$
0
0

J’ai beau avoir trouvé mon style et savoir comment me sentir « bien » habillée (enfin, confortable... « moi », disons), il y a encore des situations dans lesquelles je me retrouve totalement désarmée. Je cogite des heures devant mon placard à ne pas savoir quoi mettre et finis parfois habillée comme l’as de pique. 

Cas typique : quand il pleut.

La pluie me fait perdre TOUS mes moyens, et plus il y en a et plus je me désagrège. En théorie, il suffit pourtant de mettre des bottes et un trench. Sauf qu’en pratique je vais toujours trouver qu’il fait trop chaud pour les bottes ou pas assez pour le trench. Ou je vais avoir peur d’abîmer mes chaussures avec l’eau. Ou je vais penser qu’aujourd’hui, je me dois absolument de porter telle robe, mais qui, hélas, ne va ni avec les bottes ni avec le trench... Tout cela se termine en général avec un gros mal de crâne et même pas les fringues adéquates. 

I reckon I’ve found my style, you know, the one that really makes me comfortable, that really makes me feel... well, “me”. Still, there are a few situations in which I feel totally disarmed. Case in point: rainy days. I’m absolutely hopeless with rain. Rain should be easy, in theory: boots and trench just do the trick. But not with me, I’ll always find the weather is too hot for the boots or not enough for the trench. Or I’ll be afraid to ruin my shoes. Or I’ll think I absolutely must wear THIS dress today, which unfortunately goes nor with the boots nor the trench. Such a brainstorming often ends with a big headache (and not even the right clothes). 

L.G.

Relax ?

$
0
0
Christy Turlington par Steven Meisel, Vogue Italie (1989)

André Carrara

L'autre jour, Laure parlait de sa passion du jean slim. Moi aussi, depuis plusieurs années,  j'ai adopté la silhouette affûtée, et, confession, je porte en ce moment même un jean tellement skinny qu'il est à deux doigt de ressembler à un tregging. Mais récemment, j'ai ressenti comme un changement. Tout à coup, les coupes ajustées que j'adorais (pantalons cigarette, jeans skinny vraiment skinny, cols roulés bien nets) ne font plus si bien la blague. Pire même, je m'y sens de moins en moins confortable. Peut-être est-ce le temps hivernal, cet instinct animal qui donne envie de se rouler en boule dans sa cave, en tout cas ces jours-ci je regarde mon placard en rêvant qu'il soit rempli d'amples cardigans d'homme, de pantalons de laine légèrement taille haute, de gros cols roulés un trop grands où se perdre et, très important puisque je suis une fille à denim, de jeans qui seraient un peu taille haute, un peu larges (mais pas baggy). Je ne sais pas si tout ça tient de la lubie passagère ou si c'est le signe que mon style prend une nouvelle direction, toujours boyish et simple mais peut-être un peu moins rigide ? En tout cas, j'essaye d'écouter attentivement ces nouvelles envies. Comme nous le rappelons dans notre livre, avoir trouvé son style ne doit pas dire se cramponner à celui-ci quand la vie et les envies évoluent. A suivre, donc...

The other day, Laure spoke of her love of slim jeans. Like her, in the last few years I have jumped on the slim-fitting bandwagon - and as I'm writing this I'm actually wearing a pair of super close fitting needle jeans that are this close of entering tregging territory. But lately, I have felt something shifting. Suddenly the super slim cut that I loved (cigarette pants, skinny jeans, sharp turtlenecks) do not feel right anymore. Even more, they feel a bit uncomfortable. Maybe it's winter, maybe it's that animal instinct of cuddling up in a cave, but these days I've been looking at my wardrobe wishing it was filled with loose-fitting men's V neck cardigans, roomy high waisted woolen pants, big chunky turtlenecks that you get lost in and most importantly, as my wardrobe revolves around denim, jeans that master that subtle equilibrium between straight and loose (but not baggy). I don't know if it's just a fleeting desire or the sign that my style is evolving towards a new direction. In any case, I'm paying close attention to this new mood- as we advise in our book, having found your style does not mean staying stuck there all your life. You need to let your style breathe and change along with your life. I will try and go do that...

J.A.C.

La citation du lundi

$
0
0


"Pendant la Seconde Guerre mondiale, on lui a proposé de chanter pour les troupes et, comme elle s'inquiétait de savoir quels vêtements elle devrait emporter, elle a opté pour une seule robe qui pourrait être roulée, qui ne fasse pas de plis et qui tombe parfaitement - elle a plus ou moins inventé la robe à sequins."

Christian Louboutin parlant de Marlène Dietrich

"Fashion crisis" (part II)

$
0
0
Dessin d'Andy Warhol (1960)

Après la pluie... le beau temps... (pour celles qui ont lu mon post ....) donc je sors et je vois des gens. DES GENS ! Un concept assez terrifiant pour la timide qui se terre en moi. Comme je mesure 1 m 62, je préfère, lorsque je dois voir du monde, mettre des talons, sinon, j’ai l’impression de ne pas exister. L’ennui, c’est que j’adore aussi marcher et que je vais à tous mes rendez-vous à pied, quitte à faire une heure de marche à l’aller et une heure au retour. Vous voyez le dilemme ? Réussir à coordonner une tenue qui me semble correspondre à la situation + les chaussures pas plates mais quand même confortables... C’est souvent la panique, pour un résultat pas garanti.

Alors si en plus, je vois des gens ET qu’il pleut...  

I’ve told you about my fashion crisis with the rain. I’d like to confess another one today: when I have to meet people (in an office, to a restaurant, to a party...) I’m shy, and sometimes quite terrified by the very idea of meeting people. And I’m also a bit short: therefore, I need to wear heels, otherwise, I feel like I’m transparent. The problem is that I love walking, I try to walk to all my meetings, even if it’s a one-hour walk to go, and another one-hour walk to go back. See the situation? Finding the right clothes + the right shoes (heeled but comfortable, and that go with the clothes)... Difficult! And I’m not even telling you about meeting people on a rainy day...

L.G.

Le placard de Soledad

$
0
0



Quand Jeanne-Aurore et moi avons écrit "Ma to-do list - Dressing", notre recueil autour du concept de l’armoire essentielle, nous avons consacré un chapitre aux conseils d’amis dont nous admirions le style : simple, efficace, mais stylé et pas boring. Parmi ces amis, Soledad Bravi, illustratrice au trait immédiatement reconnaissable (sur toute la collection des Paresseuses, dans les pages du magazine Elle ou sur son blog perso), qui nous a ravies en nous racontant son art d’acheter ses jeans en deux tailles et de se rendre aux soirées en Converse parce que ça la rend plus aimable. 

Donc aujourd’hui, quand elle publie "Pompons et chiffons", un abécédaire pour les enfants (enfin, pas que, puisque je le feuillette autant que mes filles) qui raconte nos placards, ça nous ravit aussi. De A comme Anorak à Z comme Zip, en passant par B comme Blazer, L comme Lavallière ou S comme Saharienne, on se régale d’y découvrir une armoire pas forcément essentielle, mais plutôt une armoire universelle, dotée de tous les bons basiques... et un peu plus (car on n’est pas obligée de porter le K comme Képi ou le Q comme Queue-de-pie !)

Notre Graal sur ce blog étant de trouver notre U comme uniforme...

Renowned French illustrator Soledad Bravi (she designs all the “Paresseuses” books covers and memorabilia, works for the Elle magazine, also has a great blog) appeared in “My to-do list - Dressing”, the know-how guide I’ve just published with Jeanne-Aurore, by telling us her secrets about a simple, efficient yet stylish and personal wardrobe. Today she publishes “Pompons et chiffons”, a children’s abecedary that says (or shows) all about our wardrobes: from B like “Ballerine” to M like “Marinière” or T like “Trench-coat”, all the good basics are here (and a few others more). Now, what we’d all like to find on that blog is our U like Uniform ! 

L.G.


Divines créatures !

$
0
0


Elle joue comme un pied mais elle a une garde-robe de vacances à tomber : Julie Adams dans "L’Etrange créature du lac noir" (un classique de la série B fifties qui vient de ressortir en 3D , a real treat !)

On lui piquerait volontiers le chino, la blouse à pois et les espadrilles lacées. Mais aussi... 


Le top foulard et le short blanc

Le t-shirt rayé et la casquette chic

La chemise d’homme (et le brushing parfait !)

Le maillot de bain blanc de pin-up

Le mini peignoir blanc en éponge

Le maxi peignoir rayé


Not the best actress in the world but positively the owner of the best holiday wardrobe: Julie Adams in “Creature from the Black Lagoon” (a fifties classic of the B movie that has just been re-released in France in its original 3D, a real treat!) We love everything, from her chino worn with doted chiffon blouse and laced espadrilles to her white pin-up bathing suit...   

L.G.

La fin du pressing ?

$
0
0

Comment lavez-vous vos affaires ? Laure et moi, comme nous le défendons dans notre livre, croyons fermement que le pressing est à réserver uniquement à ces vêtements qui risquent de décéder dans votre machine à laver (sublime blazer ou trench, très beau pantalon de laine). Pour tout le reste, et même le soi-disant linge fragile (lingerie fine, foulard de soie, pull cachemire), c'est machine. Un cycle doux, un minimum de lessive et d'adoucissant (adoucissant qu'une amie remplace par du vinaigre d'alcool, pour des résultats semble-t-il épatants), et le tour est joué. Apparemment, même le Vogue USA est d'accord avec nous  : dans leur numéro d'octobre, la publication a consacré deux pages à ces consommatrices qui n'hésitent plus à laver  leurs vestes en tweed Chanel à la maison et à la machine. Pour ma part, ce sont plutôt jeans et t-shirts qui ont les honneurs de mon cycle 30°... mais à chacune sa garde-robe essentielle.

In our book, Laure and I advocate you keep dry cleaning for those rare items (a beautiful blazer or trench coat, a tailored wool pant) that would otherwise die if machine washed. With a gentle cycle, detergent and softener kept to a minimum, most clothes do very well in the washing machine (a friend of mine has replaced softener with white vinegar, apparently to amazing results). Cashmere can actually get ruined by dry cleaning and gets actually better when washed in water. Even US Vogue says so: in their October issue, they had two pages about women who machine wash very expensive items such as Chanel jackets. Now my laundry is more about jeans and tees, but to each his own essential wardrobe, right?

J.A.C.


La citation du lundi

$
0
0

"Je suis contre toutes ces absurdités qui consistent à faire une mode qui ne dure pas."

Coco Chanel, dont nous vous conseillons vivement d'écouter dans le lien ci-dessous le témoignage plein de bon sens dont est tiré cette phrase :

Coco Chanel parle de la mode

Another Story & Other Stories

$
0
0
Le moodboard ayant inspiré la première collection d'& Other Stories, unique visuel disponible...

Une garde-robe idéale et durable : d’après les premiers échos (la communication se fait au compte-goutte), c’est ce que voudrait proposer & Other Stories (j’ai du mal avec ce nom de marque, je ne le trouve pas génial), la nouvelle griffe plus huppée d’H&M. J’adhère au concept. Je SUIS en quête d’une garde-robe idéale et durable, d’une solution clé en main anti-prise de tête ! Je sais aussi que, même si j’étais très dubitative au départ, j’ai été convertie aux propositions de COS, la ligne haut de gamme déjà existante du groupe suédois (c’est Jeanne-Aurore, très exigeante au niveau qualité et qui en connaît un rayon en détails de coupe ou de matière, qui m’a convaincue). Mes deux robes favorites, l’une d’été, l’autre d’hiver, viennent de là, ce sont les plus singulières et les plus parfaites aussi bien en termes de style que de confort, je pourrais d’ailleurs très bien ne posséder que ces deux-là (tiens... et si j’osais ?!) Bref. Un clip vient de voir le jour en guise de teaser pour annoncer les chaussures bientôt griffées & Other Stories. Une histoire à suivre ? 

An ideal and long-lasting wardrobe: that seems to be the ambition of & Other Stories (does anyone really like that name??? I don’t), the soon to be launched new (and more qualitative) brand from H&M. I like the idea, I really am in quest of a no-brainer, ideal and long-lasting wardrobe. I also like COS, the already existing more qualitative brand of the Swedish group, where I bought my two favorite dresses (one for winter, one for summer, actually I’m sure I could live with only those two ones... hey, why not?!) Anyway. A video has just been released to promote the shoes. The beginning of & Other exciting new Stories?  

L.G.

Le classique : "West Side Story"

$
0
0
"West Side Story" version 2012
Jerome Robbins sur le tournage de "West Side Story", le classique de Robert Wise (1961)
Jerome Robbins à l'oeuvre

A l'image du T-shirt blanc, des Converse, du trench ou du pull V parfaitement masculin-féminin, "West Side Story" ne se démodera jamais. J'en ai eu encore la preuve la semaine dernière au Théâtre du Châtelet à Paris, où se joue jusqu'au 1er janvier une reprise de l'iconique comédie musicale. L'interprétation musicale par Leonard Bernstein des sonorités new-yorkaises est toujours aussi puissante, les chorégraphies de Jerome Robbins expriment toujours aussi bien un art du "less is more" porté à son sommet, quand aux lyrics de Stephen Sondheim, je ne sais pas quel être humain normalement constitué peut leur résister. Donc, oui, intemporel des intemporels, ce "West Side Story" que j'adore depuis l'enfance. Et sinon, on peut parler deux minutes de l'allure folle de Jerome Robbins ? En découvrant ces images de lui dirigeant les chorégraphies sur le tournage de "West Side Story" (associant les chinos, baskets de toiles et T-shirt parfaits) ou à l'oeuvre dans son studio de danse (en denim et chemise blanche) il incarne la classe à l'état pur. Intemporel, lui aussi.

Like the white tee, the Converse, the trench coat or the perfect, slightly masculine V-neck sweater, "West Side Story" will never go out of style. I got the proof positive of this last week at the Théâtre du Châtelet in Paris, where a revival of the iconic show is playing til January 1st. Berstein's musical interpretation of New York is still as powerful, Jerome's Robbins choreography is still the perfect example of less being more and, frankly, I don't know how you can call yourself a human being if you don't get chills down your back listening to Stephen Sondheim's lyrics. Also, can we talk for a minute about Jerome Robbin's style? Just look at him choreographing on the set of the movie version of "West Side Story", in the perfect combo of white tee, chinos and canvas trainers. Or dancing in a studio in a quintessential denim and white shirt? That my friends is what timeless elegance (and talent) looks like.

J.A.C.

Un vieux Vogue toujours en vogue !

$
0
0








Tirée de mes archives perso... Une série mode que j’adore, parue en 1998 dans Vogue et photographiée par Mondino... C’était il y a presque quinze ans, mais j’avais déjà flashé sur le côté hyper pragmatique du shooting (une qualité assez rare chez Vogue !), cette illustration d’une armoire idéale resserrée, et d’ailleurs toujours très pertinente, mais avec laquelle inventer différentes associations selon les envies... Et cette top géniale (Erin O'Connor, comme vient de me rappeler Jeanne-Aurore) ! 

From my own personal archives, a fashion series published in Vogue Paris in 1998 and photographed by Mondino... It was almost fifteen years ago, but I was already attracted to the pragmatism of this shooting, that really showed us how to find new associations with just a handful of (still great) clothes...    

L.G.

Make me sweat

$
0
0


L'autre jour, en revoyant "Nuits blanches à Seattle", j'ai eu deux petites epiphanies. Epiphanie numéro 1 : Nora Ephron va être bien regrettée pour son talent à faire des films romantiques intelligents, bien écrits et qui vous font sourire pendant des heures. Epiphanie numéro 2 : j'ai besoin de plus de sweats et pantalons de joggings gris dans ma vie. Meg Ryan et Tom Hanks sont d'ailleurs totalement de mon avis. Donc, en résumé, je me vois très bien passer ces froids mois d'hiver à regarder des films de Nora Ephron dans mes joggings gris. Des suggestions pour trouver un modèle bien classique, bien simple, dans l'esprit de ceux du film ?

The other day, while rewatching "Sleepless in Seattle", I had two epiphanies. One: Nora Ephron will be sorely missed for her talent to make movies that are smart, well written and leave you smiling for hours. Two: I need more grey sweatshirts and sweatpants in my life. I mean, is there any other way of feeling comfy during those winter months? Meg Ryan and Tom Hanks are nodding in agreement. So, yes, from now on all I want to do is basically watch Nora Ephron movies in grey sweats.

J.A.C.

La citation du lundi

$
0
0

“Allez dans un restaurant parisien. Vous n’y verrez jamais, comme c’est le cas aux Etats-Unis, des femmes de tailles, de poids, d’âges et de styles différents porter toutes les mêmes vêtements. Les Américaines sont ce que l’on pourrait appeler des folles de mode. Elles voient un modèle, ou tombent sur un style dans un magazine porté par telle ou telle, et veulent absolument le même. Comme il serait plus logique de choisir un style qui convient avant tout à soi ! (...) Peu importent les questions de motif ou de tissu, la femme bien habillée est celle dont les vêtements non seulement correspondent à la situation, mais surtout l’expriment, elle.

Extrait d’un magazine de mode américain des années 20, 
présenté dans l’exposition “Paris vu par Hollywood“à l’Hôtel de Ville à Paris

Sur ma wish-list : le soutien-gorge d’Anna Karina dans "Une femme est une femme"

$
0
0

Je ne saurais l’expliquer mais je le trouve par-fait (quoi que je me demande s’il rendrait exactement pareil sur moi ;)).

The perfect bra (don’t ask me why : I just love it) on Anna Karina in Jean-Luc Godard’s “A Woman Is a Woman”. Definitely on my wish-list!

L.G.


L’essentiel : le baume pour les lèvres

$
0
0


Quand j’étais petite, je trimballais toujours un tube de Dermophil Indien dans mon anorak. Pas mal d’années après, je suis toujours la fille aux lèvres gercées, mais j’en prends soin avec des produits plus chics. Jeanne-Aurore, ma très chère co-auteure sur ce blog, n’aime pas trop que je cite des marques, mais il me semble que l’on est toutes plus ou moins à longueur d’année à la recherche du baume parfait, non ? Or il se trouve que j’en ai trouvé quatre qui font des miracles et que je garde en permanence, un dans mon sac à main (j’ai arrêté les anoraks), un sur ma table de nuit, un sur mon bureau et un dans ma salle de bain. And the winners are...

- Le baume anti-rides lèvres et contour de Clarins Il est très soyeux et dégage une divine odeur un peu mentholée et un peu framboisée assez indéfinissable. Et il dessine des lèvres toutes jolies.

- Le Rosebud Salve de Smith Lui réussit le tour de force d’être à la fois gras (sentiment d’hydratation immédiat) et super léger (il ne colle pas un chouïa), avec un parfum de rose juste à tomber. Il est parfait pour un effet gloss sexy.

- Le baume lèvres rêve de miel de Nuxe Cette cire bien costaude est parfaite à poser en couche épaisse pour la nuit. Et là, la senteur citronnée aide à faire de beaux rêves.

- L’Homéoplasmine Il paraît que ce gel des laboratoires Boiron (à acheter en pharmacie, donc), qui répare toutes les irritations de la peau, est le secret des pros du make-up, lesquels l’utilisent sur la bouche, mais aussi pour illuminer les pommettes, lisser les sourcils... Surtout, il pose un film transparent sur les lèvres, qui dure longtemps, qui est très joli, et contrairement aux autres, le tube ne coûte que deux ou trois euros !

Four tried-and-true lip balms that I couldn’t live without...

L.G.

Le geste : ceinturer son trench-coat

$
0
0


J’ai revu récemment "Lola", le premier film de Jacques Demy, avec déjà toute sa grâce, son mélange de légèreté et de noirceur, son univers "en-chanté". Mais ce qui m’a particulièrement émerveillée, ce sont ces quelques secondes durant lesquelles Anouk Aimée, vêtue de son body bustier en dentelle, en franges et en strass, qu’elle porte lorsqu’elle joue les entraîneuses de bar, enfile un trench mastic (enfin, j’imagine qu’il est mastic, à travers le noir et blanc) et le ceinture d’une main décidée. En un clin d’oeil, elle passe de la fille un peu mauvaise vie à une femme parfaitement respectable, prête à aller chercher son petit garçon à l’école. J’adore le pouvoir de transfiguration d’un tel vêtement. Et puis, j’adore l’idée que le trench-coat puisse couvrir les tenues les plus osées et les plus déshabillées, que la femme, dessous, puisse être sensuelle, presque nue, et malgré tout, marcher quand même dignement dans la rue sans que quiconque ne se doute de rien. C’est mystérieux et troublant, non ?

I’ve been mesmerized recently not only by “Lola”, Jacques Demy’s first and totally enchanting feature film, but more especially by those few seconds when Anouk Aimée, playing the quite raunchy dancer Lola, dressed in a lacy, fringy and sparkly leotard, grabs a mastic trench-coat and cinches it firmly. In just a blink, she turns from bad girl to real lady. I love the power of such a garment. I also love the idea that you can never know what comes under the trench-coat, that the woman it covers can be fiercely sexy under it - or just totally naked. So mysterious and intriguing, isn’t it!

L.G.

Martine on my mind

$
0
0




A chaque fois que je lis un vieil album de Martine à mes filles, je me dis que c’est probablement cette lecture qui a forgé... ma coquetterie, on va dire, mon côté girlie, durant mon enfance. D’ailleurs, je continue à en scruter minutieusement tous les looks. Surtout "Martine fête son anniversaire", mon favori, dont sont issues toutes ces images. J’ai arrêté de le regarder entre, mettons, les âges de douze et trente ans, et lorsque je me suis replongée dedans... je me suis aperçue que ce défilé de petites robes baby-doll qu’elle et ses copines portent tout au long de l’histoire était imprimé dans mon inconscient et que je me souvenais de chaque détail. Y compris que c’est encore plus stylé d’y associer des chaussures à lacets ! 

Martine: I think this character from a French book series I used to read when I was a child and that I read to my daughters nowadays has forged... let’s say, my coquettishness, or a least, the girlie side of me. Besides, I keep scrutinizing every detail of every look, even now. I stopped reading those books when I was about twelve and started to delve again into them around thirty (that’s when I had my first born), only to realize that all those baby-doll dresses that Martine and her friends are wearing during the entire story had really marked my subconscious, and that I could remember all the details. Especially this one: that they’re even more stylish when worn with laced brogue shoes!     

L.G.

La citation du lundi

$
0
0

"Ce n'est pas parce qu'on est classique qu'on doit bouder la mode."

Une phrase imprimée dans une page d'un Elle d'il y a une dizaine d'années, 
illustrant un look garçonne à la fois intemporel et moderne...

Un peu de lecture

$
0
0


Le "Mag Online", la newsletter du salon Maison & Objet qui deux fois par an réunit à Paris le meilleur du design et de la déco, a consacré un article à notre livre "Ma To-Do List dressing" dans son édition de novembre. 

Our book "Ma To-Do List dressing" has been featured in Maison & Objet's latest "Mag Online" edition.
Viewing all 361 articles
Browse latest View live


Latest Images

Vimeo 10.7.0 by Vimeo.com, Inc.

Vimeo 10.7.0 by Vimeo.com, Inc.

HANGAD

HANGAD

MAKAKAALAM

MAKAKAALAM

Doodle Jump 3.11.30 by Lima Sky LLC

Doodle Jump 3.11.30 by Lima Sky LLC

Doodle Jump 3.11.30 by Lima Sky LLC

Doodle Jump 3.11.30 by Lima Sky LLC

Vimeo 10.6.1 by Vimeo.com, Inc.

Vimeo 10.6.1 by Vimeo.com, Inc.