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Mon bilan « Armoire essentielle » de l’année 2014

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J’avais déjà fait un bilan l’année dernière, avec des objectifs à tenir si possible. Ai-je été une bonne élève durant ces douze mois ? (Je mets tout de suite fin au suspens : non ;))


Où j’en suis il y a 1 an

• J’ai passé les mois précédents dans une attitude d’achat relativement monacale, avec de très enrichissantes expériences de tri, de revente et de capsule wardrobe. Je suis plutôt en paix avec ce que je possède.

• Je n’ai a priori ni envie ni besoin de plus, d’autant que j’ai bien compris que trop souvent, les ajouts me plongent en plein brainstorming plus qu’ils ne me font réellement plaisir. 

• J’ai la certitude d’avoir réglé mes problèmes de shopping compulsif en m’étant enfin trouvée et acceptée, et en ayant réinvesti mes émotions dans ma nouvelle maison que j’aime d’amour.


Janvier 2014

• J’ai une envie : en revenir à cette époque où je m’offrais un joli vêtement (un seul) et le portais en toutes circonstances. Mon choix se fixe sur une blouse en soie Vanessa Bruno que, effectivement, je mettrai à toutes les sauces durant les six mois suivants. 

• Sauf que le même jour, grisée par les soldes, je fais une erreur d’achat dont j’ai parfaitement conscience sur le moment et que pourtant je n’arrive pas à éviter : c’est la marinière Ba&sh en cachemire, j’en ai parlé ici. J’en serai hyper chagrinée et considérerai ce moment comme un véritable échec personnel (je suis un peu drama girl ;)).

• Après un concert de Lou Doillon, je retourne dans mon dépôt-vente favori en quête d’un manteau d’homme demi-saison et un poil oversize (comme celui qu’elle a sur scène). J’en trouve un Maje qui est parfait, que je continue à mettre régulièrement, et qui est donc un bon achat.

• Mais… comme il semble que j’ai réellement du mal à m’arrêter à juste ce qu’il me fallait, j’ajoute un pull noir certes joli mais dont je n’ai évidemment pas le moindre besoin. Ah ben zut, moi qui croyais avoir progressé pour de bon. Conclusion : peut mieux faire…


Février 2014

• Les mois précédents, j’avais acheté plusieurs paires de baskets simplement parce que je n’osais pas m’offrir celles dont je rêvais réellement : des Pierre Hardy montantes. Je me les autorise enfin, et parce que je les trouve en soldes sur Internet… j’en prends deux paires. Autant dire qu’une seule (la première, la bonne) aurait suffi largement. 


Mars 2014

• Je progresse, puisque mon seul achat consiste en un accessoire, 1, pas très cher, et 2, parfaitement réfléchi, puisqu’il correspond à un besoin (il me faut un petit sac en bandoulière pour partir en vacances) et que Jeanne-Aurore m’aide à le choisir (son regard est impitoyable, gare). Il s’agit de ce modèle & Other Stories que j’ai montré là.


Avril 2014

• Je renouvelle mes K. Jacques, je renouvelle mes Converse, et je renouvelle mes Vans. Trois paires de chaussures d’un coup, cela peut paraître excessif, mais dans la mesure où je les rachète parce que les précédentes avaient été portées et reportées… ça me va. 

• Ce qui me va moins, c’est l’erreur d’achat que je fais dans ce satané dépôt-vente. J’y vais pour trouver une veste noire, que je trouve, et qui me donne totale satisfaction. Mais plutôt que de m’arrêter là, je jette mon dévolu sur une veste Carven aussi spectaculaire que difficile à porter. Zéro pointé ! 


Juin 2014

• Je viens d’apprendre que dans un mois, je partais vivre à Los Angeles. Et cela… avec rien qu’une valise sous le bras. Je prépare ma capsule wardrobe d’exil avec l’aide précieuse de Jeanne-Aurore. J’adore ce travail sur moi-même (qui ai-je envie d’être durant les six prochains mois ?) et ce shopping dans ma garde-robe.  

• Je vends pas mal de vêtements sur Vide Dressing, un peu de sous, ça aide à faire passer la pilule de l’erreur d’achat. Même si, à multiplier les aller-retour à la poste avec mon rouleau de gros scotch, je me dis que le mieux serait plutôt de me réfréner en amont ;)

• Je développe une théorie idiote : arriver dans ma nouvelle vie de l’autre côté de l’Atlantique avec des choses nouvelles « sur lesquelles j’ai un regard frais » (si si, je vous assure). C’est comme ça que j’achète des claquettes Sandro et une marinière Petit Bateau extrêmement dispensables.

• Une pièce que je ne regrette pas, en revanche : une jupe COS très ample, vue en photo ici d’ailleurs, et qui correspond à cette nostalgie du jupon longueur mi-mollet qui me hante depuis le début des années 2000 (moment où il a été éjecté de la fashion).  


Juillet-août 2014

• Je suis déjà en Californie, mais pas pour y mener mon quotidien, je suis en vacances : or, j’achète rarement en vacances (comme quoi moins de stress + le regard omniprésent de sa famille sont de bons garde-fous). Ma seule et unique dépense est motivée par un besoin véritable : c’est ce pull J. Crew, un excellent achat.  

Je vis avec peu de vêtements, les premiers qui sortent de ma valise, et je n’ai jamais été aussi bien… Une leçon que je m’efforce de méditer.(C’est même pour ça que je l’ai soulignée ;))


Septembre

• Tout mon temps et mon énergie sont consacrés à perfectionner mon nouveau home américain. Je suis très heureuse de piocher dans ma capsule wardrobe qui se suffit totalement à elle-même. Je joue les touristes dans ma nouvelle ville, et tiens tiens, je découvre une chouette chaine de dépôts-ventes… Premier craquage : une paire de sandales Marni qui date probablement des années 90. Je la trouve un peu trop vintage, mais puisqu’elle coûte 25 dollars… (typiquement le genre de raisonnement à éviter). 


Octobre 2014

• Moi et les dépôts-ventes… c’est une vieille addiction ! Et qui, en général, finit mal (toutes proportions gardées). Plusieurs petites choses achetées ce mois-ci, dont seulement deux de réellement incontestables (un t-shirt noir James Perse, exactement celui dont je recherchais quand j’étais entrée dans le magasin, et une robe imprimée).  


Novembre 2014

• C’est le mois du grand n’importe quoi. Est-ce parce que je déprime un peu dans la ville des desperate housewifes ? Que même un vêtement griffé coûte 20, 30, 35 dollars à tout casser ? Ou que ma capsule wardrobe me semble un peu trop vue et revue ? Toujours est-il que, dans mon dépôt-vente, j’achète une bonne douzaine d’articles, quand bien même je n’ai besoin de rien… Ah si : un jogging, que j’achète, très bien. Mais pour ce qui est des sandales en taille 38 alors que je fais du 37 (absurdité récurrente), du pull en laine Sonia Rykiel à manches courtes ET avec des détails rose fuchsia…

• Je suis tellement à l’ouest que je repars même du Goodwill avec une robe que je n’essaie même pas, au seul prétexte qu’elle est signée Catherine Malandrino (designer qui a eu son heure de gloire il y a une dizaine d’années) et qu’elle est étiquetée 7,50 dollars. Ce n’est pas la dépense qui me mortifie à peine sortie. C’est… la bêtise du raisonnement, celui que j’avais il y a quinze ans, quand je me disais que « Le tombé, on s’en fiche, suffit de faire blouser avec une ceinture, d’enfiler un col-roulé dessous et ça ira très bien » (plus du tout moi, ça).    

• Bon, tout n’est pas non plus à jeter. Dans mes trouvailles, un pantalon cigarette Alexander Wang en flanelle avec empiècements de cuir, juste génial. Une chemise Theory oversize, blanche à rayures banquier, une autre Equipment plus cintrée, aux carreaux de bûcheron… J’aime bien que mon armoire s’ouvre à de nouvelles marques que je ne connaissais que de loin.


Décembre 2014

• Le trop-plein d’achats des mois précédents m’a fichu un sacré mal de crâne : que garder, que donner, quand et comment porter mes nouvelles acquisitions, et comment ne pas délaisser totalement les anciennes… Et puis je me sens idiote, capricieuse et dépensière. Tout le contraire de l’effet feel good que l’on attend en général d’un vêtement. 

• Je rentre à Paris pour les fêtes. J’ai prévu de shopper dans ma propre armoire et d’emporter quelques pièces ignorées en juillet : sage idée… 

• J’ai tout de même une petite liste que je me fais un plaisir d’honorer : une paire de « Gazelle » d’Adidas et une jupe droite chez COS. Ce sont des achats longuement mûris, qui ne correspondent pas à des désirs subits. Ils me nourrissent plus que dix achats coups de tête. 


Où j’en suis en janvier 2015…

• J’ai moins l’impression d’avoir passé l’année dans les tris. Les erreurs d’achat, je les ai reconnues très vite, et je les ai assez facilement éjectées. Elles me disaient surtout de travailler sur mon mental plutôt que sur mon armoire et d’arrêter les jugements à l’emporte-pièce et les prises de décision impulsives.

• Je suis moins catégorique qu’il y a un an quant au fait d’avoir réglé mes problèmes de shopping compulsif. J’imagine même qu’ils me poursuivront toute ma vie ! Mais par crises. 

• Je n’ai évidemment pas résolu mon dilemme ancestral entre capsule wardrobe rigoureuse et garde-robe bien fournie : je veux les deux ;)

• Je dois me fixer une règle avec les dépôts-ventes : ne plus y passer « pour voir ce qu’il y a » mais pour y chercher quelque chose de précis. Juste avant de rentrer à Los Angeles, je suis retournée dans mon dépôt-vente parisien. Je m’étais dit : un pantalon noir, et rien d’autre. Je n’ai donc rien pris d’autre. Bon, j’en ai juste pris deux… ;)

Laure



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