Moi et mes Creepers ! |
Je professe régulièrement ma nostalgie des années 90 sur ce blog… mais le fait est que l’acquisition qui m’a rendue heureuse récemment est parfaitement emblématique des années 80 : une paire de Creepers ! J’étais pourtant persuadée d’être la dernière personne à pouvoir acheter des Creepers : je n’aimais déjà pas trop ça à l’époque, et leur revival, sur des filles plus trendy tu meurs, me semblait encore être une nouvelle lubie de magazines. Jusqu’à ce que je ne me retrouve en quête de chaussures qui me redonneraient envie de mettre des robes (je me sentais un peu coincée dans ma routine jeans-baskets). Dans une boutique, j’ai essayé cinq ou six modèles de bottes de moto différentes, puisque j’ai toujours aimé ça, et que bon, elles sont incontournables cette saison. Dans le miroir, ça m’allait, mais je ne sais pas, ça ne m’excitait pas plus que ça. Je ressemblais à une fille à la mode, mais je ne me reconnaissais pas spécialement. Suivant ma logique récemment énoncée d’aller jeter un œil au-delà de ma « zone of confort », j’ai essayé, juste comme ça, des Creepers. Et puis là, l’évidence : c’était à la fois un coup de fouet inattendu dans ma silhouette, et en même temps le sentiment d’être totalement moi. PS : non je ne les porte ni avec un look rockabilly ni en mode The Cure, mais juste avec les robes monochromes dont j’ai l’habitude. Je détesterais devoir réfléchir à « Comment les porter », « Comment les décaler » et autres « Comment leur donner le bon twist » !
Why me, the last person on Earth that was meant to buy Creepers, well, bought Creepers, and found a new silhouette – and a whole new excitement – with them…
L.G.