Je m’excuse auprès de Jeanne-Aurore qui a fait sa détox d’icônes, mais moi, n’étant pas assujettie à cet impératif de rester clean, j’en profite. Et je cite : Chiara Mastroianni. J’avoue que je songeais rarement à elle, dans la mesure où je l’imaginais plutôt comme l’éternelle fille en jean usé et boots élimés. Puis je l’ai vue sur scène au Festival de Cannes présenter son dernier film aux côtés de Vincent Lindon et le choix de sa petite robe noire (très courte, assez osée, finalement peu consensuelle) m’a rappelé qu’elle s’était imposée comme une image de mode très marquante à la fin des années 90, lorsqu’elle avait grimpé les marches du même festival en Lolita Lempicka. A l’époque, ses fourreaux couleur chair à motif végétaux avaient fait rêver toutes les filles, moi compris. Aujourd’hui, j’aime bien son virage plus rock, avec jupes crayon et t-shirt imprimé. Ou alors, cette manière très italienne de se la jouer à la fois austère et sensuelle dans une robe limite veuve...
French-Italian actress Chiara Mastroianni made a big impact on fashion at the end of the nineties, when she strolled the Cannes Film Festival red carpet in romantic Lolita Lempicka sheaths. Today I love how her look took a more rock n’ roll turn, especially with pencil skirts worn with wild t-shirts. Or when she plays it very Italian with only a black, severe-but sensuous-at-the-same-time widow dress…
L.G.