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Channel: l'armoire essentielle
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Question-réponse : comment être moins casual quand on est accro au casual ???

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Jeanne-Aurore à Laure : Comme toi je ne quitte plus mes jeans/baskets. J'aimerais parfois sortir de cette équation mais sans sacrifier le confort, les chaussures plates et la simplicité. Des idées de pièces et d'association pour être moins casual sans me mettre aux jupes et talons (vraiment pas mon truc) ?

Laure à Jeanne-Aurore : Euh, voyons… C’est drôle, car si tu m’avais posé cette question il y a 10-15 ans, tu sais, à cette époque où j’étais aussi dictateur fashion, je t’aurais dit d’accrocher une broche-fleur en tissu sur ton top, d’oser le caraco en soie à bretelles… Aujourd’hui, j’ai juste envie de te dire que si le casual, c’est toi, eh bien reste toi. Après, je comprends ton problème, et évidemment, j’ai le même, il y a des moments ou on a envie, ou besoin, d’être un peu plus apprêtée.

Moi, comme tu le sais, je mets très facilement des jupes, genre droite au-dessus du genou, et volontiers avec des baskets (des basses ou des montantes, ça dépend). Avec un collant opaque, oui, parce que j’ai froid. Je suis sûre qu’une jupe ou une robe taille basse un peu loose avec des slip-on Vans noires, ça t’irait à ravir.

Pour revenir aux jeans, dis-toi déjà que l’arrivée de l’été va tout régler : une paire de spartiates à la place des baskets, et hop, tu as déjà triplé ton quotient de féminité. Sinon, pour vraiment coller au combo jean-baskets, si tu retrousses ton denim, que tu troques tes Nike pour un petit modèle type Converse, Vans ou Superga, et que tu ajoutes un caraco en soie un t-shirt loose, un pull en maille toute fine XXL ou une chemise un peu ajustée, tu seras parfaite. Car l’idée, c’est simplement d’associer des choses un peu légères à ton jean-baskets plutôt qu’un gros pull, un sweat épais ou une chemise rigide.

Après, rappelle-toi quand même que tu as une (très chouette) coupe au carré que tu entretiens bien, un joli teint, un joli sac à main, que tu mets des jeans slims, des trenchs élégants, que je ne t’ai jamais vue en t-shirt Freedent Sans Sucre… bref, que tu es certainement moins casual que tu ne le crois, et que c’est tout de même toi ;)

La citation du lundi

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"Jeanne d'Arc avait du style. Jésus avait du style."

"Joan of Arc had style. Jesus had style."

Charles Bukowski



Question-réponse : comment s’habiller pour un mariage sans avoir l'air d'être habillée pour un mariage…

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Jeanne-Aurore à Laure : J'ai un mariage cet été en Italie. Des idées de tenue et chaussures qui soient moi / pas guindé ? 

Laure à Jeanne-Aurore : Moi aussi, j’ai longtemps eu la tentation et la hantise du guindé (la tentation, car je ne voyais pas comment faire autrement, et la hantise, parce que je détestais me voir comme ça). Alors qu’aujourd’hui je trouve que, pour un événement un peu chic, rien ne vaut ses vêtements de tous les jours. A condition de piocher dans le haut du panier : on prend les mieux coupés, dans les meilleurs matériaux, ceux qui sont à la fois les plus sobres, et les plus « nobles ». Moi je dis qu’un pantalon noir qui tombe parfaitement, un joli top (un t-shirt en beau coton, un chemisier, un pull en maille toute fine) et une veste, ça va très bien, pourvu qu’il y ait des chaussures un peu élégantes (pas forcément des talons : des nu-pieds plats, des ballerines…) et un petit sac ad hoc. 

Mais ça, je sais que tu sais le faire ;) Ce dont tu as envie que je te parle, c’est d’une robe. Là encore, je dis : pas besoin de froufrous, au contraire, une robe-chemise, une robe-portefeuille, une robe qui n’a pas de nom officiel mais dans laquelle tu te sentes à ton aise, si elle est sobre, belle et de bonne facture, elle aussi sera très contente d’être invitée, avec des sandales plates en cuir, ou des jolies compensées. Au cas-où, une veste pour faire réellement habillée, ou un cardigan pour être décontractée : les deux vont ! 

En tout cas, évite le lin, dans les mariages, ça froisse et ça fait dadame, évite aussi l’étole sur les épaules, ça mémérise dans ce genre de contexte (en revanche, si tu l’entortilles autour du cou, why not), oublie le grand chapeau, sauf s’il est en paille et que tu l’as acheté juste avant dans un port de pêcheurs… bref, fais preuve pour toi de ce bon sens que tu sais toujours avoir pour les autres. Et surtout : amuse-toi !

Mes soins à tout faire

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Depuis que j'ai simplifié ma routine beauté j'ai aussi épuré le plus possible ma salle de bain et mon approche aux soins. Je fais ma Laure et je ne rachète un produit que quand j'ai fini le précédent. J'ai laissé tomber les exfoliants : au fond, je les ai toujours trouvé trop agressifs pour ma peau. J'ai arrêté les vernis à ongles que ne sais jamais comment appliquer : je veille surtout à ce que mes ongles soient nets, limés, hydratés. J'ai enfin écouté les conseils d'Aurélien, mon amour coiffeur, qui depuis des années me supplie de ne pas surcharger en produits et gestes inutiles mes cheveux hypersensibles. Désormais c'est shampoing + après-shampoing doux (désolée, le "no-poo" ne passera pas par moi), le moins possible de sèche-cheveux et basta. Et puis, surtout, j'ai arrêté la multiplication des crèmes. Désormais - Dominique Loreau, sors de ce corps - je m'en tiens à un baume sur-hydratant qui me sers à tout crémer : les coudes, les mains, les pieds, tout. Auquel parfois j'ajoute un peu d'huile d'argan bio rapportée du Maroc, qui me sert aussi de soin pour les cuticules, de soin de massage pour le cuir chevelu avant un shampoing et même de soin anti-irritation pour mon bambino (qui a hérité de ma peau sensible, le pauvre). 

Still going on with my beauty regimen streamlining. Ditched the exfoliating, the (never worn) nail polishes, the accumulation of hair and body products in favor of simpler, softer gestures and multi-purposes products.

J.A.C.



50 essentiels (version 2007)

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Je crois que nous sommes nombreuses à partager l’amour des listes, l’amour des basiques – et l’amour des listes de basiques. Celle-ci, parue dans Elle en 2007, me laisse parfois perplexe (haut pailleté ? taille Empire ? combinaison ? chevalière ? mais pourquoi tant de bling ?!), il n’empêche qu’elle m’amuse, qu’elle m’inspire, et qu’elle me rappelle qu’effectivement, il n’y a pas besoin de beaucoup de pièces – il y a juste besoin des bonnes pièces.  

Wardrobe essentials, as published in the French Elle magazine in 2007. A bit bling sometimes, but fun and inspiring. And a useful reminder that you don’t need a lot of clothes – you just need the good ones.

L.G.

"Armoire 2.0." (III) : le bilan des 3 mois

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Mars s'achève et avec lui mon troisième mois sans achats de vêtements.

Voilà ce qui se passe durant ces quatre semaines :

• Je décide que, afin de combattre les achats "émotionnels", je dois être drastique. Désormais, je n’aurai le droit qu’à un seul achat par mois pour constituer ma garde-robe idéale. Idée soufflée par Laure, a.k.a. "Lauracle", et le souvenir que ma mère qui, il y a des années, avait suggéré que j'investisse dans une seule et belle pièce chaque mois afin de construire une base d’essentiels au fil d’une année. Conseil jamais suivi, évidemment.

• Je fais une liste de mes envies de la saison : 1 top à rayures, 1 modèle de tennis « iconiques », 1 beau t-shirt blanc, 1 pull gris, 1 paire de sandales. En toute honnêteté, la liste est plus longue : 1 tenue pour ce fameux mariage en juillet (et sans doute les chaussures qui vont avec), 1 jean/chino d'été, 1 bijou en or, 1 robe d’été, 1 nouveau maillot de bain. Hmm. Pas vraiment compatible avec ma nouvelle règle...

• En virée pour trouver des chaussures pour mon fils, je suis tentée de céder à des achats pour moi. Mais la pensée de ma liste annihile l’envie de passer à la caisse.

• Je développe un nouveau super-pouvoir : essayer et repartir sans acheter. Au lieu de générer une frustration, je tire une immense jouissance de cette tactique. Sans doute parce que ma nouvelle phrase culte, « je vais réfléchir », m’immunise soudain contre tous ces vendeurs prenant l’air entendu pour me signaler que « c’est le dernier en stock ». 

• Au final, j’investis dans d’autres essentiels : un nouvel ordinateur, un démaquillant culte  (le Lait Capital Onctueux de Joëlle Ciocco), un recueil des textes de Nora Ephron.

• Bilan : 3 mois sans achat compulsif, une certaine délectation à avoir géré ma frustration, l’anticipation du mois prochain où, c’est décidé, je m’offre enfin une jolie pièce... ou deux ?  


Sur ma liste :
1 t-shirt blanc (Margaret Howell)  / 1 top à rayures (Eileen Fisher)  / 1 pull "gris sweat" (Eric Bompard) / des tennis "iconiques" (Superga) / des sandales de hippie (Birkenstock)


J.A.C.



Au fait, est-ce que j’aime toujours le skinny ?

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Photo Harper’s Bazaar via ce site



Il y a un an au même moment, je ne me posais pas la question, je traçais ma route tous les jours dans mon skinny et mes boots avec l’assurance d’une guerrière du bitume. Mais depuis, il s’est passé…

- L’impression que le skinny est devenu l’uniforme de l’ado de base qui, masculin ou féminin, le porte systématiquement ventouseux et trop bas sur les hanches. D’où le sentiment de contempler de jeunes cuissots et de juvéniles bourrelets à longueur de journée.

- Le jegging, qui a fait que le skinny original à la APC ne ressemble plus à grand chose.

- Mais aussi l’inconfort du véritable skinny APC, qui donne l’impression de porter du carton.

- La désagréable sensation d’avoir la circulation les jambes coupées et de menacer d’exploser les coutures dans des skinny dont les vendeurs m’assuraient pourtant qu’ils étaient à ma taille, voire même que je devrais les prendre une taille en dessous. Souffrir pour mon style… bof bof.

- Jeanne-Aurore, qui m’a sorti par mail l’expression de « jean moulasse ». Cet adjectif, ça m’a un peu tué le skinny ;)

- Mes jupes + mes collants opaques + mes Creepers. Who needs skinny ?!

- Le fait de vouloir en mettre un l’autre jour, alors que je n’en avais plus porté depuis longtemps. Je me suis regardée dans la glace et j’ai eu l’impression d’être en collants. Mais sans jupe. Je n’assumais plus du tout d’exhiber mes jambes, mes cuisses, mes fesses, mon entrejambe à ce point.

Du coup, je me suis rabattue sur les slims les plus softs de mon armoire, moins moulants (moins moulasses !), dans des denims plus proches de la toile brute traditionnelle. Je me sens moins indécente, plus confortable, même s’il y a une chose que je regrette : l’élégance innée qu’apporte, porté avec des talons, un skinny bien coupé et de bonne qualité. 

One year ago I lived in a skinny jeans and boots combo, very sure of myself. Today… do I still like skinny jeans? Since teenagers seem to wear them everywhere, tighter and tighter, lower and lower, since the jegging killed the original APC, while the original APC revealed itself so painful to wear, since I tried to wear one the other day and felt like I was only wearing tights… I’m not really sure. I prefer to wear softer, more traditional (and more comfortable) slim jeans. But one thing I sure miss about skinny jeans: this incredible elegance they instantly give when paired with a pair of high heels. 

L.G.

L'essentiel : le t-shirt noir

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Ali McGraw. Plus simple et sublime, tu meurs, non ?

Dans un coin de ma tête, il y a ce fantasme. Une valise qui me servirait d'armoire. Quelques jeans, des t-shirts noirs, blancs, gris. Une robe chemisier. Un beau pantalon. Une chemise blanche. Un sweat gris. Et c'est tout. Une armoire-fantasme, celle sans doute que j'essaye d'atteindre avec mon fameux projet 2.0., mais celle aussi d'un moi nomade, vivant avec sa valise au bord de la plage, s'habillant et vivant de presque rien. Un moi qui serait Catherine Deneuve dans "Le sauvage", en somme. Le t-shirt, en tout cas, m'évoque ça. La liberté du peu. L'ultime sophistication de la simplicité. Ce côté un trou pour la tête, deux trous pour les bras, et hop, ta-dah, le vêtement peut-être le plus porté au monde. Anonyme et sublime. 

Le t-shirt blanc, le parfait, l'idéal, c'est mon Graal et je n'ai pas encore trouvé le modèle de mes rêves. Plus jeune, c'était le Petit Bateau, mais sa coupe près du corps me correspond moins aujourd'hui, même si je continue à trouver que c'est un de ces grands classiques insurpassables. En revanche, je possède un t-shirt noir que je qualifierais, en toute modestie, de génial. La matière est un peu fine, l'encolure décolleté mais pas trop, la coupe floue mais avec de la tenue. Il vient de chez Acne, je le porte avec tout, des jeans, un pantalon noir pour faire habillé, sur un maillot de bain l'été. Il est tellement génial que malgré tous les lavages il est resté bien noir. Je regrette juste de ne pas en avoir acheté cinq exemplaires, car il a été depuis arrêté par la marque. Je me lamente déjà à la pensée qu'un jour je puisse le perdre ou qu'il puisse se disloquer à force d'usage.

In  praise of the simple sophistication of the black t-shirt.


J.A.C.



Club sandwich

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Kate Moss pour "The Face" par Corinne Day (1990)

Un peu d’inspiration pour votre armoire essentielle.

• Sur Remodelista « 7 Tips For Making Mindful Shopping » (en anglais) : 7 conseils pour des achats (un peu) moins impulsifs.

• Toujours sur Remodelista « Closet Cleanout: The Only 10 Pieces Of Closing You Need » (en anglais) : une expérience de capsule wardrobe photos à l'appui.


• En parlant de capsule wardrobe, 100 Objets détaille les cent pièces de sa garde-robe et son principe de rotation saisonnière.


  Sur FashionMag, un article qui explore le coût humain et environnemental de la maroquinerie pas chère. 


• Et sur Quartz, « The case for fewer - but better -clothes » (en anglais) appelle à repenser notre manière de consommer : moins de vêtements, mais de plus belle qualité. Un chiffre frappant : des années 1900 à 1950, les consommateurs américains consacraient 12 à 14% de leur revenu annuel pour leur garde-robe. Aujourd'hui ce chiffre est tombé à 3%... mais la taille des placards a explosé.

• Balibulle a passé 331 jours sans rien acheter chez Zara et conseille d’écouter « la flemme de passer à la caisse » et de s’écouter tout court.


• Sans rapport mais le dernier Lily Allen, découvert via la saison 3 de « Girls », est addictif.



Inspiration from around the web to help build your essential wardrobe. Plus that new song from Lily Allen that, I swear, you will have on repeat all spring long.

J.A.C.


La citation du lundi

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"Je ne suis pas quelqu'un qui a besoin d'avoir beaucoup d'affaires. En général, j'achète des jeans et t-shirts faciles à vivre, en revanche j'aime investir dans quelques beaux accessoires."

"I'm not a person who needs to have a lot of stuff. I usually buy easy-to-wear jeans and T-shirts, but I do like to invest in a few accessories."

Kelly Rutherford


When you're smiling the whole world smiles with you

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Vous l'aurez remarqué, nous faisons un petit break jusqu'à la semaine prochaine, le temps de manger notre poids en oeufs de Pâques.

En attendant, nous vous laissons en compagnie de noir et blanc nineties et de Lauryn (ce sourire...).

N'oubliez pas de sourire, portez-vous bien.

We're on a little Easter chocolate binge eating hiatus. We'll back next week. In the meantime, enjoy some nineties b&w goodness and Lauryn (that smile...). Don't forget to smile and have a good one.

Jeanne-Aurore & Laure


La citation du lundi

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"J'aime choisir des choses simples pour m'habiller, et j'aime me sentir moi."

"I like to make simple choices with what I wear, and I like to look like me."

L'actrice Emily Blunt, en photo dans le Vogue américain d'avril (oui, celui avec Kim & Kayne en couv')

"Armoire 2.0" (IV) : Bretagne, garde-robe, gratitude

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Une des choses agréables avec le fait d'avoir réduit mon armoire à une mini garde-robe, c'est que j'arrive enfin à faire ma valise rapidement. Plus besoin de choisir, puisque je n'ai plus le choix. Je prends juste ce qu'il y a dans mon placard - 3 jeans, 3 pulls, quelques t-shirts, mes Nike , je le mets dans la valise. Emballé, c'est pesé. Sûr, tout ça est un peu austère. D'un autre côté, cela fait des années que mon cauchemar récurrent, celui qui me réveille en pleine nuit, est de devoir faire une valise dans la précipitation. L'autre rêve qui me hante étant de devoir repasser mon bac ou écrire ma maîtrise en 24h, mais gardons ça pour un autre billet.

Tout ceci pour dire que, en partance pour la Bretagne la semaine dernière, j'ai fait ma valise en 5 minutes chrono. De l'inédit absolu. Mon mari, lui, est le champion de la valise qui se remplit avant qu'on ai eu le temps de dire "Je me demande quel livre je vais emporter, Hornby ou Austen ?".  Hop une pile de chemises. Hop une pile de polos. Hop une veste. Je parie que, lui, n'a jamais cauchemardé d'avoir à remplir son sac de voyage en vitesse. D'un autre côté, il est incapable de se séparer de sa collection de casquettes souvenir, alors disons que c'est un point partout la balle au centre en ce qui concerne nos névroses vestimentaires respectives.

Pour être très honnête, avant ce départ pour la Bretagne, je n'en pouvais plus de ma garde-robe. Bien sûr, vu au travers du prisme du blog, toute mes histoires d'armoire essentielle, de "capsule wardrobe", un joli terme pour rendre le projet encore plus désirable, ça a l'air absolument formidable. Cela me donne l'allure de la fille qui se prend en main. Qui a enfin décidé d'en découdre avec son éternel cycle achat/purge, achat/purge. Et c'est vrai. Mon désir d'armoire essentielle émane de quelque chose de crucial pour moi, et dans le bons jours, je trouve ça beau, je trouve ça magnifique, je trouve que je suis Sally Field dans "Norma Rae", Redford et Hoffman dans "Les hommes du président" : la femme qui va changer le monde à coup de chaussettes et t-shirts.

Et, il y les matins, il y a les matins, comme ceux qui ont précédé mon départ, où
je. 
n'en. 
peux. 
plus. 
de. 
ce. 
p*****.
de. 
pull. 
V. 
taupe.

Ces matins-là, c'est la psychorigide en moi qui sauve la mise. Je me suis mise au défi, pas question de me renier. Pas question de craquer. Redford et Hoffman peuvent être fiers de moi. Alors j'enfile mon p***** de pull et je me dis que ça va bientôt faire 4 mois que je n'ai pas acheté une seule fringue, pas même de chaussettes, et que, à mon petit niveau minuscule et risible, c'est un exploit.

En Bretagne, j'ai soudain envisagé ma garde-robe sous un autre angle. Je ne sais pas si c'est la présence de l'océan atlantique au réveil chaque matin ou le régime strict composé de crêpes et poules en chocolat, mais quelque chose s'est débloqué en moi. Décrispé. En déballant mes affaires, ces affaires que je porte depuis des mois et qui parfois me portent sur les nerfs, j'ai eu la sensation de les redécouvrir. Le pull noir avec sa large encolure et ses pans façon liquette que j'enfile sans réfléchir. Le p***** de pull V qui va avec tout et qui est tellement doux que je peux dormir avec. Le t-shirt blanc made in USA qui se glisse si facilement sous le pull V. L'étole doudou offerte par ma mère. Ma doudoune sans manches, mon dernier achat en 2013, qui ne prend pas de place dans la valise. Mes lunettes de soleil, achetées en pensant qu'elles feraient un formidable anticernes et qui font effectivement un formidable anticernes.

De la frustration, je suis passée à la gratitude. La gratitude d'avoir tout simplement quelque chose à me mettre sur le dos. Gratitude que mon plus gros défi dans la vie, en ce moment, ce soit de régler une relation difficile à mon apparence. Et p***** de gratitude quand il s'est mis à faire froid et que j'ai pu empiler mon pull V, mon grand gilet, ma doudoune et mon étole pour aller faire un tour à la plage avec mon fils. Lequel, d'ailleurs, semble se moquer radicalement de la monotonie de mes tenues tant que je suis capable de lui faire ma meilleure imitation de Flash McQueen.

Calmée - sans doute l'effet rebond de tout ce chocolat ingurgité - j'ai aussi eu envie de prendre davantage soin de mes vêtements. De les aérer au soleil (il paraît que c'est un blanchisseur naturel pour les tissus clairs grisés par les lavages). De reconsidérer aussi certains achats que j'avais planifiés pour commencer à constituer ma "garde-robe idéale 2.0.". Par exemple le haut rayé. Certes j'en ai repéré un très charmant dans la nouvelle collection Eileen Fisher. Mais celui que je possède déjà, trouvé dans un dépôt vente, made In Portugal, avec ses jolis détails de pans asymétriques, de tissu rayé cousu sur l'envers pour que les traits paraissent estompés, a-t-il vraiment besoin d'être remplacé ?

Robert, Dustin, soyez vraiment fiers. La Bretagne m'a réussi. Je suis rentrée à Paris, j'ai re-défait ma valise et j'étais très contente de ce que j'y voyais. Et quand j'ai été tentée, parce que le blues du retour à la ville m'avait gagné, d'aller acheter un truc, n'importe quel truc, pour me remonter, je ne l'ai pas fait. Je pense que ça mérite largement une grande tape dans le dos et un "You go girl", ou quelque chose de ce genre.

Before I left for Brittany last week, I was frankly sick and tired of my mini-wardrobe. Could not see it anymore. Wanted to trash and burn it. Months and months of wearing the same taupe V-neck will do that to a person. But then, blame it on the pure, fresh, Atlantic ocean air and my healthy diet of Easter chocolate and crêpes covered in jam, something clicked, something loosened. Instead of frustration, I felt gratitude for my small wardrobe that had, for the first time ever in my life, permitted me to pack in 5 minutes flat. And that, all tired that I may be with it, covers all my needs, keeps me safe from the cold and the sun, and is, when you look at it, okay. So I decided that okay was good enough. That I don't need perfect. That, in the end, no one really cares what I wear or not. It's not my profession to look fashionable or perfectly put together- I'm not Victoria Beckham. As long as I look clean enough and don't smell bad, I think people will not really care if I repeat outfits or not. So why should I?

J.A.C.




Pourquoi je n’ai pas trop écrit sur ce blog ces derniers temps…

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• J’ai parfois l’impression de tourner en rond et de rabâcher toujours la même chose avec mes états d’âme sur mon armoire.

• Surtout : je suis à peu près en paix avec ma garde-robe. C’est arrivé comme ça, d’un coup, après des années à me triturer la tête. Le résultat de longues années de brainstorming, de lectures, d’écriture (L’armoire idéale des paresseuses, Ma to-do list Dressing, tous les deux publiés avec Jeanne-Aurore), et puis la conséquence de mon déménagement en juin dernier. C’est là que j’ai pris un nouveau départ : j’ai épuré la maison, j’ai épuré mon quotidien, et par la même occasion, j’ai épuré ma garde-robe. Et j’ai essayé de ne plus y penser toute la journée. 

• Par ailleurs, je me sens un petit peu impostrice pour prôner ainsi la théorie de l’armoire essentielle, car comme vous avez pu le voir ici, mon armoire est loin d’être essentielle, et comme vous avez pu le lire , mes achats ne se limitent pas exactement au strict minimum. Je garde parfois mes vieux réflexes compulsifs en boutique : pour vous donner une idée, j’ai acheté quatre paires de baskets depuis le début de l’année ;) A ma décharge, je dirai que je n’ai pas acheté grand chose d’autre, l’idée étant que, parfois, un seul vêtement ou un seul accessoire suffit à modifier le regard que l’on pose sur son armoire. En ce qui me concerne, je passe de la fille en low boots (l’hiver) et spartiates (l’été) à la fille en baskets toute l’année : ça me permet de redécouvrir mes vêtements sous un nouveau jour. 

• En plus, j’étais en vacances ;)

In case you noticed I had stopped writing on this blog those past weeks… Here’s why. It has to do with the fact that I’ve finally made peace with my wardrobe. And with the feeling of being some kind of a cheat, advocating the essential wardrobe while my wardrobe is all but essential, and my purchases sometimes ridiculously compulsive… Plus, I was on holidays;)

L.G.

Kicking back… to the future

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J’aime beaucoup cette silhouette sportswear chic hyper minimaliste, parue dans le Vogue US du mois d’avril. Elle me rappelle tellement les looks nineties que je portais à l’époque, copiant (notamment) Gwyneth Paltrow en pleine époque Perfect Murder


L.G.

Something old, something new

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En matière de beauté, je suis d'une faiblesse absolue. Une vraie mauviette. Toujours prête à céder aux trouvailles et must-haves des autres. Quand j'avais 14 ans, il m'a suffi que mon amie Olivia me décrive au téléphone sa teinture auburn pour que je file chez l'épicier en bas de chez moi acheter du  henné et me retrouve deux heures après les cheveux orange sanguine. Je ne compte plus le nombre de produits incompatibles avec ma peau achetés parce que recommandés par une quelconque it-girl - sans aucun doute rémunérée par la marque pour le faire. 

Autant dire que quand Laure m'a parlé de son expérience "slow shampoo" (vous pouvez lire son post à ce sujet ici sur le Blog des Paresseuses, et elle en fera un ici-même sur ce blog la semaine prochaine), j'ai absolument oublié que Laure et moi n'avons pas la même nature de cheveux, et je me suis lancée moi aussi dans l'aventure. Si sur Laure la méthode quasi-zéro shampoing fait des merveilles, chez moi elle a tout simplement eu pour résultat de me retrouver avec le cheveu Zézette Epouse X : gras, plat, triste, et sans même les cendriers en coquille Saint-Jacques pour me consoler. De cet échec est néanmoins ressorti une bonne chose : ma Mason Pearson, la Rolls des brosses à cheveux. Faite main en Angleterre, possède même un petit trou pour évacuer l'eau lorsque vous la nettoyez, une Rolls vous dis-je. Je l'avais reléguée dans un coin, mais inspirée par le rituel brossage de Laure, je l'ai à nouveau intégrée à ma routine quotidienne et, contrairement au "slow shampoo", mes cheveux aiment. 


Donc le slow, pour  les cheveux, ce ne sera pas totalement pour  moi, même si dans ce domaine je vais malgré tout à l'essentiel : un peu de shampoing, un peu de soin hydratant sur les pointes, et c'est tout. Deux produits, donc. On va dire que ça va, non ? En revanche, là où j'ai réussi à optimiser radicalement, c'est dans le domaine du soin. Je crois que là, plus simple ce n'est pas possible : j'utilise désormais un seul produit pour tout, l'huile. Le corps, le visage, le contour des yeux, et même en masque pré-shampoing quand ma routine "un peu de soin hydratant sur les pointes" ne suffit plus. Pour moi, l'huile en question est l'huile d'argan. Mais je pense que tout est question de goût. Je sais qu'il y a des fans de l'huile d'olive. Et je dis, pourquoi pas ?

Malgré mon côté mauviette, j'ai vraiment résisté à l'huile durant des années. Après avoir lu "L'art de la simplicité" de Dominique Loreau, où elle recommande l'usage d'une huile unique (pour le démaquillage, l'hydratation du corps, visage, cuticule et polissage des carrosseries de voiture), j'avais soupiré un grand "mooouaaais", et j'étais retournée à mes routines compliquées qui, si vous avez lui les 25439 billets consacrés à ma détox beauté, ont eu un résultat désastreux et me poussent depuis plusieurs moi à tout, radicalement, simplifier. Mon amie Sarah y était aussi allée de son couplet pro-huile à la rose, et malgré son teint toujours glowy, je m'étais fait un devoir de ne pas l'écouter. Car oui, je suis mauviette ET entêtée. Un combiné gagnant.

Et puis je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Une certaine fatigue à glisser quinze produits dans ma trousse quand je pars en voyage. Un certain tournis à lire les listes longues comme le bras sur l'emballage des produits et à me demander si bio, pas bio, parabens, pas parabens, pour ou contre les silicones. Bref, une grosse flemme. Donc, de l'huile. Sur peau humide. Sur tout le corps après la douche. En commençant par les pieds et remontant pour l'effet massage. Et sur le visage, humide, après pschiit d'eau thermale. Massage aussi. Ma peau aime. Que dire de plus ? Ca marche pour moi, je ne sais pas si ce sera le cas pour vous. Dites-moi.


Ma routine beauté est donc désormais axée sur quelques vieilles recettes qui ont fait leurs preuves - ma Rolls capillaire, l'huile - mais aussi sur un nouveau produit : le lait onctueux démaquillant de Joëlle Ciocco. Celui-là, une fois n'est pas coutume, je lui résiste depuis des années et ce n'est pas faute d'avoir lu mille interviews de it-femmes le recommandant. Mais je ne sais pas, je ne voulais pas. Sans doute mon bon sens qui pour une fois se cabrait contre la hype. Et puis, ayant basé désormais ma routine sur la qualité du démaquillage, j'ai tenté le coup. Fait "argh" en raison du prix. Et je suis au regret de dire que j'aime beaucoup et que surtout ma peau aime beaucoup. Je vais le racheter. Probablement mon côté mauviette, car il est certain qu'il doit exister quelque part dans ce bas monde un produit faisant tout aussi bien le job pour une somme bien plus modique. Et en même temps, il faut bien que je garde une part d'irrationnel et d'achats absurdes dans ma vie, sinon je risque de ne plus me reconnaître.


Fell in love again with my Mason Pearson brush. The closest thing I'll ever get to owning a Rolls Royce. And then, fell more in love with argan oil. Had been using it on body, now it's all over. Face, eyes, cuticles, pre-shampoo mask on hair, you name it. I do a spritz of mineral water on the face then add the oil then massage and it's all good. My skin loves its, and I don't schlump around tons of things when I travel. And then I fell for the famed Joëlle Ciocco unctuous milk makeup remover. It's a very hyped up product, and way too expensive, and I had vowed to be thrifty, and I resisted for a while, and long story short I bought it and I'm using it and like it. What can I say. I'm a wimp.

J.A.C.


La citation du lundi

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Mel : Mais qu'est-ce que c'est que ce truc?
Cher : Une robe.
Mel : Et selon qui ?
Cher : Calvin Klein.

Mel: What the hell is that?
Cher: A dress.
Mel: Says who?
Cher: Calvin Klein.

"Clueless" (1995)

Deux ou trois choses que j’ai appris pour bien faire ma valise…

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Elle, 2009

J’ai toujours adoré dans les magazines ou les livres les conseils pour faire sa valise. Sauf que j’ai vite réalisé que les diktats du genre « 2 t-shirts manches courtes, 2 t-shirts manches longues, 1 chemisier habillé, 1 robe à bretelles, 1 robe du soir etc etc » ne s’appliquaient pas à moi. De toute manière, je suis incapable de me constituer une liste fixe, que je n’aurais qu’à reprendre à chaque fois. Mes besoins varient beaucoup en fonction de la destination, des moeurs locales, de mon programme à moi, des conditions météo, de la possibilité de faire ou pas une lessive sur place… 

Mais même sans liste, je crois que je suis devenue assez douée en valise ;) La preuve, c’est que récemment, en vacances, mes affaires occupaient la moitié d’une valise, alors que celles de mon homme prenaient… une valise entière, dans laquelle il n’avait même pas la place de caser sa trousse de toilette (elle a atterri chez moi). Je n’ai manqué de rien, j’avais tout ce qu’il me fallait – mais juste ce qu’il me fallait. La différence, entre lui et moi ? Lui avait fait sa valise quelques heures avant le départ, en dix minutes top chrono, en attrapant des piles. Alors que moi, je l’avais murie deux semaines avant, et réellement préparée cinq jours avant.  

Ma technique, qui n’a rien de génial, mais bon, qui fonctionne, consiste donc d’abord à m’y prendre à l’avance pour réfléchir au temps et aux occasions. Et surtout, pour décider de la direction dans laquelle j’ai envie d’aller : plutôt casual, plutôt affutée, plutôt jupes, plutôt jeans, plutôt t-shirts, plutôt blouses… Car tout devra être cohérent, tout devra aller ensemble. Pas question d’embarquer une pièce qui ne va qu’avec une seule autre, et rien d’autre. Ce serait, 1, risquer l’excédent de bagage, et 2, me priver de pouvoir associer. 

Une fois donc que je sais si je serai plutôt baroudeuse en grand jupon ou visiteuse chic en jean blanc, je sors les choses de mon placard qui me semblent aller dans ce sens. Parfois beaucoup plus que nécessaire : peu importe. Et puis je commence à écrémer, en comptant les jours, les possibilités de tenues, et en allégeant, allégeant, allégeant. J’essaie de rester sobre, focalisée sur le fonctionnel, l’essentiel, mais toujours en injectant une ou deux pièces un peu plus inattendues en cas d’envie subite de style. Les jours suivants, je continue à élaguer, parfois à ajouter : je corrige le tir !

Tout cela a l’air long et fastidieux, en réalité, c’est rapide. Le plus important est de se fixer avant sur la ligne à suivre. A partir de là, tout coule de source, même si, comme avec le shopping, on a souvent la tentation de l’au cas où. Au cas où je fais ci, au cas où je fais ça. C’est pour ça que je me laisse du temps pour alléger : ça me permet de faire le deuil de mes idées folles. Et puis, j’ai pris l’habitude de reproduire certaines silhouettes, même si pas avec les mêmes vêtements : j’ai ma silhouette « Trip en Asie, chaud et moite », ma silhouette « Vacances urbaines, pas 100% sûre du temps »… ça simplifie les choses. 

Mais passons aux travaux pratiques : qu’est-ce qu’il y avait concrètement dans la fameuse demi-valise, pour deux semaines de vacances aux US ?




1 manteau demi-saison
1 grande étole
1 jean blanc, 1 jean noir, 2 jeans bleus
3 robes toutes simples
1 grande jupe
5 t-shirts
1 marinière
1 pull
2 gilets oversize
1 paire de baskets
1 paire de sandales
Et c’est à peu près tout ! 


Tips for packing the perfect suitcase, my way.

L.G.

Le 501

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Entre Laure qui se demande si elle aime encore le skinny et mon envie d'enfin (re)trouver mon jean idéal, il semble que le denim soit devenu un vrai casse-tête. Ce qui est paradoxal. Un jean devrait s'enfiler sans réfléchir, c'est d'ailleurs pour cela que j'ai quasiment renoncé à tout autre forme de vêtement. Mais mes jeans actuels ne m'apportent pas la félicité que j'en attendrais. Je sais. Si je veux vraiment trouver la félicité, je devrais m'inscrire à un stage de yoga dans l'Himalaya. Mais je suis futile, et recherche donc mon bien-être spirituel auprès de Saint Denim. Priez pour moi. Et dans le contexte actuel de ma constitution d'une armoire "quintessentielle", il était bien normal que toutes ces méditations liées au jean me mènent tout droit vers le 501. Parce que, en termes de quintessence, le 501 de Levis est à peu près insurmontable. C'est l'Himalaya des jeans, avec ou sans cours de yoga. 

Me voilà donc qui réfléchit au 501. Qui me rappelle soudain à quel point Sade Adu était adorable dans ses 501 d'homme. Qui me dis que le jean qui était bon pour Marilyn, James Dean et Brenda Walsh devait quand même savoir ce qu'il faisait. Il se trouve que mon amie Jennifer, de l'autre côté de l'Atlantique, se pose les mêmes questions.  Qu'elle se demande comme moi comment il se fait que nous n'ayons pas ce classique dans nos armoires. Qu'elle se dit que les 501 de nos 20 ans seraient toujours chouettes aujourd'hui. S'ensuit un échange frénétique d'e-mails entre elle et moi. Jennifer m'annonce qu'elle vient de commander trois 501 vintage sur Etsy. Je n'image pas une seconde commander un jean sans l'avoir essayé et la trouve par conséquent extraordinairement audacieuse.

Quelques jours plus tard, mes pas me dirigent vers la boutique de fripes Kiliwatch. Pour en avoir parlé dans notre livre ""Le vintage des Paresseuses", je sais que c'est une bonne adresse pour essayer des vêtements de seconde main qui ne sentent pas (trop) les pieds. Mais dès le seuil passé, je me demande si je n'ai fait une erreur. Je me sens trop vieille pour ce genre d'endroit. Je trouve la musique trop forte. Je m'inquiète pour la santé d'un vendeur qui a abusé des tatouages et piercings : ses parents sont-ils au courant ? Je ne comprends rien aux rayonnages. Mon retour vers le futur du vêtement souligne clairement que je n'ai plus l'âge où je portais des 501. Adieu, mes 20 ans... La fierté m'empêche cependant de fuir. J'y suis, j'y reste, toute cacochyme que je sois. Sous une pile - que j'arrive à soulever sans trop de problème, ouf l'arthrose ne m'a pas encore gagnée -,  je trouve un 501 d'homme joliment élimé. Je l'essaye. Je trouve la cabine trop petite, l'éclairage indigne, je me sens encore un peu plus âgée. Je me regarde sous toutes les coutures. J'aime bien. La taille haute. La jambe pas slim du tout. J'imagine très bien la chose avec une paire de sandales, un t-shirt blanc. Ou une chemise, comme dans le clip de "Paradise"- oh, ce parfait 501 ceinturé à la taille porté avec un stetson de paille...

Bizarrement, je n'arrive pas à passer à la caisse. Le 501 ne coûte que 30 euros, je peux tenter le coup de l'erreur d'achat sans faire frémir mon banquier. Mais quelque chose bloque. Une réticence à briser sur un coup de tête mes 4 mois sans achat pour une pièce qui n'est même pas sur ma wish-list ? La sensation du "been there, done that", que le 501 c'est une affaire ancienne et qu'aujourd'hui lui et moi, c'est vraiment fini ? Que chantait Sade, déjà : "Never as good as the first time", "jamais aussi bon que la première fois" ? Je repose le jean sous sa pile (oui, ce truc absurde et inutile de remettre un truc sous une pile en boutique en se disant que de la sorte il risquera peut-être moins d'être chipé par quelqu'un d'autre au cas où vous reviendriez l'acheter). Je sors du magasin pour lequel je suis trop vieille. Je retourne à mes jeans, ceux qui ne sont pas mythiques. Le 501 me reste en tête. Je reçois un e-mail de Jennifer. L'un des ses 501 vient d'arriver. Il lui plaît... Et si je retournais fouiller sous cette pile ?

The classic Levi's 501  has been on my mind lately. So much so that I even went and tried a pair at a vintage store. And could not decide wether it's the ideal garment for me right now, or if it's just the nostalgia for the uniform of my youth that is speaking...

J.A.C.



No poo, no possible ?

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Avant (7 produits) / Après (1 shampoing + 1 masque)

Parce que je me disais que ça me simplifierait nettement la vie, et qu’en plus, ça me ferait un bon sujet de post pour Les Paresseuses (mon blog pro, ici) : j’ai eu envie d’essayer le « no poo ». Ne plus se laver les cheveux que très occasionnellement, le rêve ! Sauf qu’en potassant, je me suis mise à me dire que, no no, le nettoyage au bicarbonate de soude, au vinaigre de cidre et aux huiles essentielles, avec retouches à sec à la Maïzena (!), ça n’allait pas être pour moi : c’est peut-être plus écolo, mais 1, ça ne me fait pas rêver, et 2, ça n’allège pas vraiment ma routine. Néanmoins, je me suis inspirée de la philosophie pour mettre fin à quelques vieux réflexes (mes commandements d’avant : « Tu te laveras systématiquement les cheveux le mercredi et le dimanche » et « Tu utiliseras un maximum de produits »). Du coup…

• Plutôt que de me laver les cheveux à date fixe, je les laisse me dire quand ils en ont besoin, eux.

• Grâce à cela (et, je l’avoue, à un véritable effort au début), j’ai réussi à espacer mes lavages : de tous les trois jours, je suis passée à toutes les semaines. En gros, puisque c’est désormais eux qui décident. 

• J’ai arrêté de me décaper la tignasse en utilisant une tonne de shampoing. Maintenant, j’en prends un petit peu, et j’émulsionne bien. Un seul lavage suffit.

• Idem pour les masques : juste un peu de produit sur les pointes, pas besoin de me tartiner tout le crâne, c’est tout aussi efficace. 

• J’ai totalement arrêté les crèmes et les huiles auxquelles, partant de l’idée que mes cheveux avaient forcément besoin d’être nourris, j’avais recours presque tous les matins en me coiffant.

• Mais pour que ma crinière reste shiny, j’ai définitivement adopté la base du « no poo », à savoir se brosser religieusement tous les jours. Chaque soir, je sors ma brosse Mason Pearson, le must en la matière, et je brosse pendant une bonne minute pour répartir le sébum de la racine jusqu’aux pointes. C’est une hydratation 100% naturelle qui n’est pas glamour à raconter, mais qui est très efficace. En plus, on devient vite accro à ce brossage, qui rappelle quand on regardait Dallas (il y avait toujours une fille qui se brossait pendant des heures devant son miroir… A l’époque, on se demandait à quoi bon, mais en réalité, ces filles avaient raison : le brossage embellit la chevelure plus que tous les produits du monde).    

Après avoir démarré ce « low poo », je me suis demandée de quelle manière tout cela allait résister à mes vacances prévues quelques semaines plus tard, en avril. Comment concilier un minimum de shampoings avec la piscine, la transpiration, le soleil (qui dessèche) ? Effectivement, sur place, j’ai ressenti l’envie de me laver les cheveux plus souvent, parfois même tous les jours, mais à chaque fois, au lieu de faire un shampoing classique et d’hydrater ensuite à coup de masques ou crèmes, je les ai nettoyés avec un après-shampoing (sans faire de « vrai » shampoing avant), ça suffisait à les rendre propre tout en les repulpant (en fait, ça s'appelle le « co-wash », le lavage avec un conditioner). Et mes coups de brosse parvenaient à contrer le dessèchement dû à la chaleur.

Voili voilou, c’est tout sur le no poo.

After years of two shampoos a week and tons of products per month, the no poo philosophy seemed a bit radical for me. That’s when I invented slow shampoo, keeping the best of the no poo trend and adapting the rest… 

L.G.
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